School-Day
Thérapie clavier
Mercredi 9 février 2011 à 15:17
Kuragehime
8 Février
Enfin je l'attendais tellement, la dernière semaine. Plus que trois jours et je pourrais me la couler douce. A moi les grâces mat' jusqu'à trois heures de l'après midi, à moi les bains d'eau chaude le soir, à moi des heures et des heures devant l'ordi!
Enseignement professionnel:
J'entre dans la classe le nez dans mon livre (les catilinaires). Je n'ai plus qu'une dizaine de page à lire, et j'aimerais les finir vite.
«-Vous allez lire tous les livres de Nothomb ?
-Humm...Ceux qui me plaisent...
-De toute tacon se sont tous les mêmes!
-Oh! Ne dites pas ça!»
Non mais, comment ose-t-elle dire ça?! «Tous les mêmes» cette phrase est d'une incroyable immaturité!
La prof nous donne notre, maintenant, annuel contrôle. Tous les mardi un contrôle sur la leçon du mardi d'avant. «Vous avez cas apprendre vos leçons!». Après trois semaines de suite ou "j'oublie" de réviser, j'ai pris soin la veille de ne pas me laisser aller.
On continue les vestes, du moins j'essaye. Je fais n'importe quoi, n'importe comment. Je me trompe dans le sens du tissu, j'utilise le mauvais fil ou je perd les pièces les plus importantes.
«-Alors! Vous avez la tête dans les nuages?
-J'aimerais bien.»
Pause:
Disneyfan arrive en trombe derrière moi,
«-J'ai...J'ai... J'ai fait tomber mon portable dans les toilettes!
-pfff!
-Rigole pas!!
-Haha! Mais ça te ressemble tellement!» Sonnerie:
La nouvelle directrice nous rend visite, elle est très grande et a une voix grave. Elle répond comme un politique à toutes les questions que lui pose mes camarades. Je ne l'ai pas vraiment écoutée le seul moment qui a attiré mon attention c'est quand elle m'a remarquer:
«-Je vois qu'il y en a déjà une qui lit des auteurs très intéressant!
-Oui cette demoiselle est une grande lectrice!»
C'est marrant comme une même phrase fais plus ou moins plaisir en fonction de la personne qui le dit.
Monsieur le directeur vous me manquez! Je ne veux pas de cette femme dans votre etablisement!
Ma prof désespère quand elle voit chaque jour un peu plus, des choses qui disparaisses.
Des ciseaux, des épingles, on ne tiendra pas l'année à ce rythme.
«Madame ch'ais un sushi!
-Ba manger le!»
Cantine:
Je manque de faire tomber mon plateau, quand j'aperçois: la poupée de porcelaine! Elle a fini son stage? Le lycée me paraissait tellement laid sans elle.
The XX passe dans mes oreilles, une musique envoutante, qui me rend mélancolique. J'ai hâte d'entendre un second album.
PSE:
On a un contrôle sur l'alimentation, rien de bien méchant.
Mais il prend toute l'heure et j'ai tous terminée en vingt minutes. J'ai fini mon livre alors je m'ennuie!
Math:
La fille vulgaire me demande de lui faire un dessin,
«-Tu veux quoi?
-Ce que tu veux mais jolie!
-"Jolie"? Mais c'est quoi pour toi "Jolie"?
-Ch'ais pas jolie c'est tous!
-Tu veux quoi une fille? Un garçon? Un animal?
-Une fille une fille!
-O..Ok»
Je ne sais pas ce que je vais lui faire, mais en tout cas je vais le faire quand même. Je viens de finir le dessin pour le concours de Okashi, alors je dois trouver de quoi m'occuper.
Pause:
Monkey m'attrape par le bras «Viens je vais aller mendier!». Elle m'emmène jusqu'à l'entrer du lycée, la lumière m'aveugle presque, sa fait bien longtemps que je n'avais pas vu le ciel aussi bleu.
Je me retrouve nez a nez avec la poupée de porcelaine. Ses yeux sont toujours aussi doux, ses petites mains fragiles et son sourire à tomber par terre. Je suis complètement hypnotisée par elle. Monkey me ramène sur terre quand elle fait tomber le portable de son ami,
«-Putain fait gaffe!
-Mais j'ai pas fait exprès!»
Vexée Monkey me tire par le bras, m'éloignant de la jolie princesse.
On s'assoie,
«-Putain ils m'énervent trop c'est deux là!
-Ils? Son amie aussi?
-Mais ouais elle se la pète trop celle là!
-Non! Elle est normal!
-Quoi tu l'as vue avec sa grosse tête?!
-Grosse tête?! Moi je la trouve très jolie!
-Ouais mais voilà quoi!
-Et puis elle est adorable!
-Elle?! On voit que tu l'as connais pas!
-Pourquoi? Qu'est-ce qu'elle t'as fait?
-Ba ta vue comme elle dit pas Bonjour?
-Ba moi non plus je ne dis pas bonjour des fois!
-Ouais, mais toi c'est parce que t'es sur ta lune!»
Je n'aime pas comment elle critique la jolie poupée de porcelaine! Surtout qu'elle n'a aucun argument valable pour la détester ainsi!
Français:
Monkey se met à côté de moi, on discute je l'avoue bien bruyamment de la J.E. Et de ce qui est intéressant d'y faire. Cette conversation m'a donné envie d'y aller! J'ai hâte d'être en juillet...
La prof nous distribue des exercices de terminaison de l'imparfait, sa fais bien longtemps que je n'avais pas vu ses exercices. Comme autrefois...
«-Madame! Machine elle me cherche!
-Alors ne vous laissez pas trouver!»
Sonnerie:
«-J'ai pas envie d'aller en cours d'anglais...
-Tu vas sécher?
-Peut-être bien.»
C'est ce que je fais. Le ciel est encore clair, c'est signe que l'hiver s'éloigne, je vais sans doute arrêter de mettre mon écharpe....
Alors que je suis bien à une dizaine de mètre du lycée, j'entends quelqu'un courir à toute vitesse, j'ai à peine le temps de me retourner que Monkey saute sur moi, nous fessant tomber en pleine route. Malgré ma surprisse et ma douleur au derrière, j'explose de rire. Comme des enfants de maternelle jouant dans la cour de récréation.
Une voiture klaxonne pour nous dégager. Toujours hilare, on peine à marcher droit, j'ai l'impression de retomber en enfance.
Monkey reprend son souffle
«-Je suis venue te chercher
-Ba je vois ça!
-Haha! Aller viens»
Elle me prend la main, je la suis sans broncher jusqu'à la salle d'anglais.
Anglais:
Par la fenêtre le ciel s'assombrit. J'aurais aimé rentrer sous un ciel bleu, mais ce n'est pas pour aujourd'hui.
9 Fevrier
Aujourd'hui jour de sèche! C'est tous moi ça, durant le mois je réussis a aller en cours sans faire une crise, mais lors des derniers jours je n'arrive plus à me décoller de mon lit...
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Opening de Kuragehime
Chatmonchy
Koko Dake no Hanashi
Lundi 7 février 2011 à 1:29
6 Février
Il était prévu que je passe une superbe journée avec Pingu (une amie d'école primaire). Mais comme la dernière fois qu'elle m'avait proposée une sortie entre copines, à la dernière seconde elle ne donne plus de signe de vie et ne se rend pas au lieu de rendez-vous. Elle qui a dit «Je ne veux pas te perdre de vue !» par le biais de ce fabuleux engin qu'est le téléphone portable que je regrette chaque jour un peu plus d'en posséder un. Il faudrait que je devienne comme toutes ses autres copines? Mettre des slims et avoir un compte Facebook ? Ce truc horrible d'exhibitionnisme et d'égocentrisme? Ouvrir un compte à mon nom serait une horrible défaite face à la société... Après tous les «Ah elle m'a fait trop chier sur Facebook! Elle commente trop mes photos sur Facebook! Vas-y je la supprime!» qui ont donné des amitiés brisées, moi je préfère en rester à mes pauvres contacts minimalistes qui ne tiennent plus qu'à un fil.
Comme l'a dit ma prof de couture:
«-Mais vous êtes coupé du monde?!
-Oui»
Après tout rien ne m'oblige d'avoir des "amis" dans mon monde parfait je n'ai jamais imaginée que quelqu'un soit à mes côtés. Si mon inconscient n'en a pas mis, pourquoi je devrais en avoir?
A minuit moins vingt ma mère m'annonce qu'elle va dormir chez Machin. C'est déjà la troisième fois cette semaine. Comme à son habitude, avant de partir, elle me donne un bisou sur le front de ses lèvres rougies et claque la porte précipitamment.
Une nouvelle semaine commence, plus que six jours avant le début des vacances.
Comme l'a dit ma prof de couture:
«-Mais vous êtes coupé du monde?!
-Oui»
Après tout rien ne m'oblige d'avoir des "amis" dans mon monde parfait je n'ai jamais imaginée que quelqu'un soit à mes côtés. Si mon inconscient n'en a pas mis, pourquoi je devrais en avoir?
A minuit moins vingt ma mère m'annonce qu'elle va dormir chez Machin. C'est déjà la troisième fois cette semaine. Comme à son habitude, avant de partir, elle me donne un bisou sur le front de ses lèvres rougies et claque la porte précipitamment.
Une nouvelle semaine commence, plus que six jours avant le début des vacances.
Vendredi 4 février 2011 à 21:47
4 Février:
Ma mère est partie hier soir chez son petit ami, le lendemain matin elle n'était toujours pas rentrée. Je regarde avec amertume son lit vide.
Dans le métro, je suis stupéfaite abasourdie, bouche bée, qui je vois sur le quai d'en face?! Princesse Pudding! La vraie de vrai! L'incroyable et exceptionnelle Princesse Pudding! J'aurais tellement aimé aller vers elle pour lui témoigner mon ébahissement. Mon admiration envers sa détermination à vivre, à faire, à créer ce qu'elle aime. Sa force avec laquelle elle ignore les ignares.
En retard de dix minutes, j'arrive au lycée. Une surveillante qui fait office de gardienne me barre le passage. «Vous êtes en retard!
-Ou..oui...
-Vous ne montez plus!
-A bon?
-Oui! Allez au foyer et attendez!
-Ou..oui...»
Au lieu de tourner à droite j'ai discrètement dévié à gauche et poussé la porte de ma classe.
Français:
La prof me regard sans interrogation ou étonnement. Avant de m'asseoir je tends l'ipod de cette pauvre disneyfan. Elle me rend un énorme sourire. J'en ai des remords.
Quelques minutes plus tard elle me lance un papier, «Désoler de m'être énerver hier!!! Tu me pardonnes? Merci de l'avoir retrouvé je serai morte sinon!!!». Je soupire, je me promets de ne plus jamais faire ce genre de coup. Même a des filles comme elles.
Sonnerie, je sors de mon sac, Les Catilinaires de Amelie Nothomb, que j'ai trouvé au fond d'un placard la veille. Ça me vaut une remarque d'une de mes camarades «Tu lis encore?!». Je ne lui réponds pas. La prof arrive et me marche sur le pied au passage.
Enseignement Professionnel:
Après une autre vérification des stages la prof commence une leçon. Je dois avouer que ça me manque, les textes interminables, les va et vient du professeur sur l'estrade, les gribouillis sur le coin du cahier. Le discours de la prof ne me captive pas vraiment, alors je fais comme toujours et peut-être éternellement je m'échappe, je me sauve m'envole dans mon monde parfait fait de douceur et de dentelles.
Sonnerie: Disneyfan heureuse depuis le retour de son Ipod me prend par le bras: «Viens on va s'asseoir!». Elle parle elle me parle de choses futiles que j'oublie au fur et a mesure qu'elle les prononce. Je me demande si elle s'est déjà arrêtée sur les questions existentielles de la vie. Si elle ne s'est jamais rendu compte à quel point elle s'est construit sur de la superficialité et qu'elle risque, à moins quelle ne se réveille, de le retransmettre?
Une vie et une conscience aussi conditionnée que la musique qu'elle écoute.
Retour en classe, une fille chiante qui n'est pas là souvent (heureusement) s'installe à côté de moi. Elle m'a souvent accusée de lui piquer ses aiguilles. Elle me collait aux fesses pendant une heure pour finir par dire «Va s'y garde les ces trucs là!!». J'ai toujours réussi à esquiver toutes explosions parce que je ne la regardais même pas. La prof s'absente, j'en profite pour aller me coller au radiateur. Monkey qui visiblement s'ennuie, s'amuse à me donner des des fessées à chaque fois que je tourne le dos...On dirait un chien qui tourne autour de son maitre pour aller faire sa promenade.
Retour de la prof, retour au calme, au discours et à mon monde rêvé.
Disneyfan m'envoie à nouveau un papier «Je vais aller chercher un stage! Dès que ça sonne je me barre!» je lui réponds d'un hochement de tête.
Cantine:
La voleuse et la chieuse qui habituellement sèche, sont présentes deux jours d'affilée. On avait jamais vu ça. Mais avec ces deux énergumènes, et sans disneyfan je me retrouve toute seul. Je trouve ça vexant. Sous prétexte que je ne me rue pas sur une chaise en hurlant «C'est ma place!!!!!», je suis celle qui est exclue.
De la pitié sort par les yeux de mes camarades, par un élan de bon coeur et se serrent pour juste laisser la place à mon plateau en bout de table. Une fois fini, je porte mon plateau jusqu'à la...la...je n'ai aucune idée du nom...l'endroit ou les cantiniers lave les plateaux...Ce n'est ni une cuisine ni...rien d'autre...Quoi qu'il en soit je me fais bousculer par le gentil surveillant. «Oh excuse moi! Haha, a force d'être dans ta tête tu disparais aux yeux des vivants!» Il réussit toujours à m'arracher un petit rire.
Re enseignement Professionnel:
On commence à travailler quand une voix résonne, la prof sursaute et dis «Oh!! J'avais oublié !! Vite vite tout le monde dehors!! » Je reconnais la voix de monsieur le directeur, je dévale l'escalier dépassant une foule d'élèves.
J'arrive dans la petite cour où trône le directeur un micro à la main. Je me faufile entre les élèves pour être au plus près. «Alors je fais ici mon discours d'adieu. Comme vous le savez je pars a la retraite (Hein? Moi je ne le savais pas, il a pourtant l'air si en forme, il n'a pas la carrure d'un retraité.) Et j'aimerais vous dire ces quelques mots (Il part? Alors qu'il m'a dit des choses si gentilles hier.)Premièrement, ne vous recroquevillez pas sur vous-même. Allez vers les autres vivez aimez! Être quelqu'un d'aimable de souriant, si possible, agréable. Tôt ou tard vous serez récompensés. (J'ai mon petit coeur serrer. Ses paroles m'ont tellement réchauffée hier, je ne pensais pas que ce serait les dernieres) Deuxièmement, enlevez vos casquettes (Ça fait rire l'assistance) Haha, et troisièmement lisez. Vraiment lisez, lire vous apportera la réflexion, lire et aussi un moyen de communication. Quand vous lisez vous parler avec l'auteur. (C'est stupide je suis stupide) Qui a déjà réfléchi et donc en lisant ça vous amène à réfléchir. (Je sers mon livre sur la poitrine.) voilà alors dans trois heures je ne ferais plus parti du monde du travail (S'il vous plait monsieur regardez moi.) place aux jeunes (Redites moi que j'ai une personnalité exceptionnelle) beaucoup d'entre vous avez énormément de mal au collège (Redonnez moi du courage) mais en sortant d'ici sont méconnaissables et très très matures! Aller maintenant je vous dis au revoir.»
Il descend les escaliers, je suis sur le point d'aller à sa rencontre, mais une foule d'élèves m'emporte. Je n'ai pas le choix, je retourne vers ma classe, lui promettre de lire amoureusement chacun des ouvrages qu'il m'a listés.
Re enseignement Professionnel:
Je continue le coeur lourd mon travail.
Math:
Je monte les escaliers pour rejoindre ma classe, je croise Monkey et un de ses amis. Bien que je ne lui ai jamais parlé, il vient vers moi et me caresse les cheveux «T'a trop beaux cheveux!» Je le trouve grossier et ses mains me paressent grasses. Sans que je ne m'en rendes compte je lui lance un regard de chat sauvage. Il recule et je continue mon chemin sans avoir ouvert la gueule. Au lieu de me concentrer sur ma figure géométrique je continue goulument mon livre.
Français:
J'attends impassiblement la sonnerie. La prof nous lit une nouvelle de Maupassant. Mais comme elle s'arrête toutes les deux minutes pour les idiotes, le texte prend toute l'heure.
J'arrive enfin chez moi, je suis sur le point de rentrez la clé dans la serrure, mais ma mère ouvre précipitamment la porte «Oh! Bonsoir ma chérie, je reste chez machin cette nuit tu m'en veux pas hein? Aller bisou!!» Elle me caresse la tête, et fais toquer ces talons sur le carrelage du hall de l'immeuble.
Je soupire «Au moins j'ai l'ordi pour toute la nuit».
Vendredi 4 février 2011 à 21:10
3 Février
Dans le métro j'écoute le second album de Dido, Life for Rent. Ça me rend nostalgique.
Il y a bien longtemps, mon père nous a emmenés en vacances, ma mère ma soeur, mes frères et moi. Enfermée dans une vielle Toyota, je crevais de chaud et je m'ennuyais a mourir. C'est alors que mon frère m'a tendu son lecteur CD portable. Dedans il y avait Life for Rent, en l'écoutant j'ai eu l'impression que mon coeur avait pris une énorme bouffée d'air. Depuis la musique est la nourriture de mon âme et les bras qui me calment.
A l'entrée du lycée le proviseur m'arrête:
«-Bonjour mademoiselle! J'aimerais que vous passiez dans mon bureau. J'aimerais vous donner une petite liste de livre qui pourrais vous intéresser. euuh à la recréation de l'après midi? Quand dites vous ?
-très bien....»
Je suis un peu étonnée par cette "affection"? Je ne trouve pas d'autre mot. Le gentil surveillant rigole sous cape voyant mon désarroi face au proviseur «Tu ne changera jamais!» semble t-il dire.
Enseignement professionnel:
La prof fait un énième contrôle sur les stages:
Malgré les adresses que la prof a données, nous sommes que deux à avoir un stage. La prof est désespérée et pousse un grand soupir.
En attendant le cours suit son cours.
Pause:
Je m'ennuie un peu c'est temps si, je décide d'aller au CDI et prendre un livre « au pif.
Le monsieur du CDI, me regarde du coin de l'oeil.
Je passe mon doigt sur les livres, en espérant un ouvrage parmi d'autre qui retiendra mon attention.
Le monsieur du CDI se glisse derrière moi:
«-Vous avez l'air de quelqu'un de solitaire. Vous avez des amies ici?
-Ici?
Je penche la tête pour éviter de terminer la réponse.
-Je vois. C'est vrai que beaucoup de filles ne sont pas très réveillée! Vous êtes verseau?
-Taureau.
-Aaah! Comme la mer caaalme. Vous êtes quelqu'un de sensible je me trompe?
-Dans quel sens?
-Dans le sens que...Pas dans le sens mauvais! Quelqu'un de sensible. Et les personnes sensibles se reconnaissent entre elles.
-Humm... »
Sonnerie, je m'en vais poliment. Finalement je n'ai pris aucun livre.
Re enseignement Professionnel:
Je viens juste de le remarquer, il y a une nouvelle stagiaire, là aussi pour la journée. Le temps passe vite, il passe si vite que j'ai eu à peine le temps de terminer ce que je voulais.
Cantine,
Le gentil surveillant me parle, mais avec mes écouteurs je ne vois que ses lèvres bougent.
«-Pardon?
-Haha avec toi on parle toujours tout seul!»
Il est vraiment adorable avec moi. Quand je tente de m'asseoir à ma place habituel, La voleuse me bouscule «Naaaan S'teplait laisse-moi la place aujourd'hui!!Euuuuh!» Soupir, disneyfan me tire par l'épaule «Vient on va manger avec la stagiaire!»
On s'installe toutes les trois sur une table.
Je suis sur le point d'avaler mon poison quand Monkey arrive
«-Viens on t'a fait de la place!
-Mais j'ai déjà commen...
-Aller!»
Elle me tire par le bras, les autres filles discutent bruyamment de: Comment me faire de la place?:
«Mais mets toi comme ça! Ça sert à rien fais ci fais ça»
Le bruit interpelle le gentil surveillant, comme s'il ne m'avait pas vu, il me bouscule par derrière: «-Oh! Pardon! Bon qu'est-ce qui ce passe ici?
-Mais elle n'a pas de place !
-Mais non, c'est elle qui veut pas se mettre au bout!
-Non mais ce n'est pas grave je mange ailleurs!
-Haha vous vous cassez la tête pour un problème qui n'existe pas!»
Son rire me fait chaud au coeur, j'aurais presque envie de l'appeler Papa ^^.
Je retourne à ma place et mange enfin mon poison.
Disneyfan et la stagiaire discutent, Apparemment disneyfan a trouvé un petit ami. Ça doit être un sacré zigoto pour supporter cette fille.
«Oh! Attention mets pas ton Ipod ici, tu mets du yaourt dessus!
-C'est bon on s'en fout. Ce truc c'est trop nul.»
Je décide de le garder dans ma poche.
Sport:
A nouveau du badminton.
Je dois jouer avec monkey dans mon équipe., contre mon grès, avec Disneyfan et la fille qui parle toujours à ma place qui est bête et qui m'énerve.
Trois filles qui prennent les choses trop au sérieux, qui lancent n'importe où, n'importe comment et qui me soulent avec des «Mais allez bouge!!».
Au bout de dix minutes je craque, «Ras le bol! » crie mon cerveau. Je m'allonge sur des tapis non loin de moi. Les cheveux me tombent sur le visage, je vois au loin la prof qui joue contre la voleuse.
Je suis jalouse, pourquoi cette prof n'a pas remarquée que je joue bien aussi? Pourquoi elle ne me propose pas? Pourquoi elle en m'encourage pas? Et pourquoi je ne fais rien d'autre que me plaindre...
Il est l'heure de quitter les lieux, je suis la dernière à sortir du gymnase.
Physique chimie:
On est dans une autre salle, une salle ou je n'avais jamais mis les pieds. Cette pièce me ramène au collège, les mêmes table, le même tableau. Etn la prof qui doit jouer les surveillante.
«Tiens? Euuh...Tu as récupérée ton Ipod?
-Quoi?! Non!! Tu l'as perdu?!!
-Ouais peut-être.
-Putin nan!! Dis moi que c'est pas vrai!
-Et retourne toi ! Ou je te fous dehors!» Finit par hurler la prof.
Je me retourne, j'entends Disneyfan en train de grommeler:
«Putain si tu l'as perdu je te jure que je te tue!» «Putain je le crois pas! Ça coute hyper cher c'te merde !»
Je pourrais presque sentir son sang bouillir. C'est cruel, mais ça m'amuse, je sais que je devrai le rembourser si je ne le retrouve pas mais je rigole intérieurement.
A la fin du cours je rassure disneyfan en disant que je retourne au gymnase le chercher
«Je t'attends au lycée!»
En descendent les escaliers je me souviens que le proviseur à demander à me voir. Je me dirige vers son bureau quand il sort, je manque de manger la porte:
«Oh! Tiens j'avais hâte que vous veniez!» Il me tend un morceau de papier et me lis chaque titre de livre et d'auteur. Ma prof de couture entre, ouvre grand les yeux en voyant monsieur le proviseur:
«Que vous êtes beau!» Il se met à ses côtés: «Voyez vous nous faisons équipe, madame fait les vêtements et moi je les portes» J'applaudis avec humour le costume cravate de monsieur.
«Madame cette jeune fille je vous la recommande!
-Oui c'est sur elle est très cultivée!
-Elle réussira sa vie!
-Prometteuse!»
Incroyable a quel point ces mots me font plaisir.
«-Aller au travail!
-Oui!»
Sous leurs rires, je dévale les escaliers. J'ai hâte d'être à demain, j'ai hâte d'être dans le futur, j'ai hâte de grandir. D'être libre.
Comme je lui aipromis, je passe au gymnase. Chercher partout, mais en vain...
Je réfléchie quand j'ai pu le faire tomber. Mais oui! Quelle idiote! Les tapis de gym.
Bingo, heureusement que personne ne l'a trouvée avant moi.
Histoire de torturer encore un peu, cette pauvre disneyfan je ne retourne pas au lycée.
Elle attendra demain et en plus je vais faire exprès d'arriver en retard. Ça lui apprendra d'avoir un truc aussi cher, alors qu'elle n'a jamais écouté un album en entier de sa vie.