Je dors, ou plutôt je somnole, bordée par le chant de KT Tunstall. Ma mère se glisse dans mon lit, je suppose qu'elle va s'endormir un peu, puis je lui donnerais un coup de pied pour la faire partir (Normal ^^). Mais d'un coup vif ma mère arrache mon lecteur a mes écouteurs, le silence, ce silence assourdissant, je ne le supporte pas. Moi qui étais incapable de rester debout, je me lève pour rattraper cette sale voleuse nocturne. Je lui crie«Rend le moi!!» Elle me repousse avec ses bras, je comprend elle recommence, elle recommence à m'enlever se qui me sert d'oxygène. C'est sans doute un sale petit en**** qui lui (re)mis cette idée dans la tête.
Impossible pour moi de faire quoi que ce soit, y compris garder mon calme. Ma respiration s'accélère je me sent incontrôlable, une bouffée de rage, de désespoir monte en moi. J'accoure vers mon cuter, une vielle technique déconseillée pour me calmer qui consiste à me sectionner le bras gauche pour faire couler le maximum de sang. Mais ça marche pas, mes idées se troublent, Normalement la douleur me fais reprendre mes esprits, mais je n'y arrive pas! Pourquoi ça ne marche plus ?
Je me dirige dans la salle à manger a la recherche de mon lecteur, la frustration me pesse, je ne me maitrise plus. Sous la colère je renverse tous, vide les tiroirs par terre, casse les verres et les assiettes. Dans le couloirs je renverse une armoire, si je casse des choses importantes, je n'en n'ai rien a faire, si je me blesse, rien a faire, je ne trouve rien, mon poignet me brûle, le frottement du tissus sur mes plaies est insupportable. Rien, rien, je ne trouve rien, je perd la tête, je me transforme en une bête complètement folle, je n'arrive pas a me calmer. Je me frappe la tête contre le mur, et m'écroule sur le sol. J'ai beau être épuiser, je pleure de toute mes forces, je ne pleure même plus je hurle, hurle de folie en me balancent d'avant en arrière. Au bout d'une demi heure a gueuler, un flashe de réflexion «Dehors!» j'ai besoin de respirer. Dans la rue il n'y a personne, le vent glacer de minuit me repose, je suis enfin silencieuse, c'est reposant. Ma mère cri mon nom, enfin je crois, je ne suis plus sur de rien, elle me traine par le bras pour me ramener a la maison. A l'intérieure mes crises hystérie reprennent, je me remet a pleurer, retombe sur le sol, je veux, je veux encore de l'aire froid, ma mère a pris les clés pour m'empêcher de re sortir, tan pis je passe par la fenêtre, (Du calme j'habite au Rez-de-chaussée) Je m'écroule sur la perlouse. J'ai l'impression de perdre peu a peu mes sens. Je me sent vide, comme si ce pétage de plomb m'avait asséchée. Je Déprime, l'impression que rien a changé, je suis toujours ce canard boiteux qui se scarifie les bras, pathétique.
On me caresse les cheveux, ma mère se résigne devant ma folie «Je vais te le rendre». Que faire? Je suis bien moi là, sur l'herbe, j'ai l'air d'un cadavre. Elle me tend mon lecteur, je réalise la crise que je vient de faire, oui j'ai un problème, mais j'ai quand même pas envie d'aller voir Docteur machin.
Se n'est pas quelque chose que je pourrais raconter, aucun mots ne sortirai, je ne ferais comme si rien ne s'etait passé. Alors je l'écrit, j'ai l'impression quand écrivant il n'y aucune conséquence.
Je suis bien loin de mon monde parfait fait de douceur et de dentelle.