School-Day

Thérapie clavier

Dimanche 26 décembre 2010 à 21:43

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24 Décembre
Avant de pauser ma tête sur l'oreiller, j'ai retiré la batterie de mon portable, et l'ai enterré sous mon lit.
Un après midi d'hiver, alors que Morphée me tenais encore dans ces bras,mon frère entra dans ma chambre, tenant dans les bras une tablette graphique de la part de ma mère.
Je me demande si ma mère avait devinée que je serais plus heureuse si c'est mon frère qui allait me l'offrir.

25
Décembre
Le soleil se couche, ma mère me supplie de l'accompagnée au théâtre. Je suis sur le point de refuser quand elle me dit: «On ira en voiture!». C'est peut-être idiot mais j'adore être en voiture, sa me rappelle quand mon père nous emmenait tous en Toyota au fin fond de la France. Le voyage pouvait durée jusqu'à trois heure. Sa me rend nostalgique.
Dehors, une rafle de vent me glace le sang, je devrais arrêté de mettre des jupes en hiver. Le petit ami de ma mère nous attend dans sa voiture, soupir, ça ne pouvait être que lui.
Je m'installe au fond du véhicule, monte le volume de mes écouteurs, pour ne pas entendre la radio et je peux laisser mes pensés aller au loin.
On arrive à destination, «Bonne soirée les filles!» un "au revoir" aurai suffit.
Dans le halle du théâtre, il y a une sonnerie insupportable, c'est peux être une alarme a incendie mais c'est tous de même lourd.
On rentre dans la salle, ma mère me souffle «Tu verras, il parait que les costumes sont très beau, et...mais enlève tes écouteurs!
-Ça a pas encore commencer.
-Tu écoute quoi?
Elle colle sa joue contre la mienne.
-Qu'es que c'est fort! Beaucoup trop fort!»
Elle n'a même pas fais attention aux mélodie envoutantes de Mono.
Le spectacle commence, la pièce n'avais rien de très impressionnant, "Bonne critique" tu parle. Je me suis ennuyais comme un rat mort. Madame couche avec monsieur, qui n'est pas son marie, et la bonne le sais, mais enfaite elle ne sert a rien, patati patata. Ils jouaient bien mais, le scénario n'a aucun intérêt....
Pour passer le temps je déchire, en petit morceau les billets, sa me fais penser à Anastasia, petite j'adorais ce film, ♫Je me souviens il me semble des jeux qu'on inventai ensemble je retrouve dans un soutire la flamme de mes souvenir♫.
Je tourne la tête vers ma mère pour voir si elle aime la pièce ou non, mais je vois qu'elle dors, (^^') c'est tous elle ça.
Une fois la représentation fini, je réveil ma mère et range mes petits bouts de papiers dans ma boite à lunette.
On se dirige vers le métro, ma mère m'arrête «Tu veux manger japonais?»
Je hoche la tête, je ne sais pas si c'est une bonne idée, mes dents me fond encore mal...
Installées et dégustant de délicieux Gyoza, (malgré mon appareil, je mors a plaine bouche, ça me fais mal mais c'est trop bon!) ma mère parle presque toute seul:
«Tu utilise bien ton portable?»
«Je vois que tu est heureuse quand tu invite tes amies!»
«Ce sors tu dormira sans tes écouteurs!»
Ma mère bavarde comme elle est, arrive à faire dire au serveur tous son parcours jusqu'en France: qu'il a connu la guerre, son frère est mort, qu'il voudrai en parler a c'est fils mais il pense qu'ils sont trop jeune.
Je me demande comment j'ai pu être si renfermer alors que me mère arrive à parler avec des parfaits inconnus.

Je me suis un peu entraînée avec ma nouvelle tablette graphique:
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Jeudi 23 décembre 2010 à 18:15

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22 Décembre
L'heure d'aller chez orthodontiste, je ne suis pas anxieuse,c'est juste qu'après une nuits blanche, les yeux on dû mal a rester ouvert. Mais je ne peu me permettre d'être absente, je l'ai déjà été trop de fois.
Étrange sensation dans la rue, je me sens légère, le pas rythmé, l'impression de prendre les choses comme elles viennent. C'est se qu'on appelle la confiance en soie?
J'arrive au cabinet médical, la secrétaire m'accueil et me dirige vers la salle d'attente.
Chaque fois que je viens ici, je pense la même chose: «Cette pièce est d'un mauvais goût!».
Surtout avec ce sapin, cinq guirlandes pour moi a une overdose. Cette obsession qu'on pour la consommation je ne comprend pas, je devrai arrêter de fixée ces loupiotes ça me donne le tournis..
Un ado, entre dans la salle, il ne me prête même pas un regard, s'écroule sur un fauteuil; Sors son portable de sa poche et surveille l'heure toutes les minutes. Comme si il voulait vérifier que le temps de s'écoule pas a l'envers.
Mon orthodontiste m'appelle, par mon prénom, je trouve sa déplacer, et je n'aime pas sa façon de me tenir par l'épaule. La secrétaire se stop devant nous, «Il vaut mieux faire passer le jeune garçon d'abord!
-Oui c'est vrai, aller va te rasoir, je m'occupe du garçon d'abord, parce que lui c'est rapide alors que toi je vais te poser des bagues et tout et tout.»
Des..des bagues?! Je n'étais pas au courant! Ça m'apprendra à n'écoute que a moitié ce que les gens me disent! Moi qui fais de mon mieux pour avoir l'air mature, avec des bagues je deviendrais le clicher total de l'ado de service! Et j'ai la mauvaise impression que le dessin de bob l'éponge sur le mur me nargue...
Après dix minutes de suspension, on prononce de nouveau mon prénom, dans le couloir bordé de miroirs je regard une dernière fois mes dents.
Je m'installe sur le siège bleu, a la merci de ces gants en plastic blanc (ou autre matière...).
Impossible de laisser mon esprit vagabonder, j'ai beau fermer les yeux, chacune de ces manipulation sur mes quenottes me donne des frisons.
En plein supplice, la secrétaire arrive et tend un téléphone a monsieur, qui sens ce soucier de moi prend l'appelle. J'ai l'air maligne comme ça, cette écarte bouche qui me paralyse le visage, et mes yeux qui ne savent plus ou regarder. Me faire poiroter comme une idiote pour raconter a je ne sais qui, qu'il y a un autre dentiste qui a le même nom que lui «Hahaha» On sen fiche !
Il retire enfin ces instrument de me bouche «Tu peux aller te rincer».
Je prend un autre rendez-vous, pour le mois prochain, et tourne les talon non mécontente de quitter cette maison de fous.

23 Décembre
J'ouvre les il est minuit pile, enfin je croie, je ne suis jamais sur de l'heure qu'il est.
J'immerge lentement quand, je suis fusiller de douleur par mes dents, qui aurais cru qu'un appareil faisait si mal?
Je m'engage dans le salon, en espérant d'y trouver ma mère. Personne, je ne suis qu'a demi étonner. J'avale un anti-douleurs, mon chat toujours aussi infectieux se frotte contre ma jambe.
Ma sœur est chez mon père, ce qui fais que je suis toute seul.
A deux heure et demi du matin, ma mère rentre accompagner d'un homme, elle a un sourire euphorique qui la rend idiote.
Le médicament fait enfin effet, je peux m'endormir.
J'ouvre les yeux, mon réveil indique 16h, j'ai dormis douze heures?
La maison est encore vide. Comme j'ai faim, je prend un carre de chocolat, mais avec mes bagues, mordre me fais mal, et je ne peux pas le sucer à cause de mon deuxieme appareil sur le palais.... Je vais devoir supporter ça trois ans....

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Chanson:Dreames
Artiste: Ohashi Trio


Lundi 20 décembre 2010 à 17:08

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19 décembre
Je dois retrouver, mes deux amies, Mon amie d'enfance et Pingu.
Lever tôt, j'avais hâte de les retrouver. J'enfile mes bottes, et me dirige de bon train au point de rendez-vous. Je dois passer par un parc, il est recouvert de neige, c'est magnifique, le silence, personne au alentour, malgré la neige boueuse et les flaques d'eau que je dois éviter pour ne pas tremper mes petits petons.
J'arrive sur le pont, plus cas les attendre. Comme une étrange habitude, je ne peux m'empêcher d'arriver en avance...
Le vent qui me fouette les joues, mes doigts qui rougissent, je contemple la seine. Quand un bateau passe, des gamins, lui jette des boules de neiges, tant que ça ne provoque pas d'accident, et puis ils ont l'aire de s'amuser, je ressent comme une pointe de jalousie.
Voilà mon amie d'enfance qui arrive, elle me dit que pingu vient juste de se réveiller, et qu'il faut aller là chercher.
On arrive chez elle, le temps d'enfiler un pull, et direction le parc près de chez moi.
Le parc est fermer mais, sans impunité on passe par dessus la barrière, personne n'a encore marcher dans la neige.
On commence juste à s'amuser quand, le gardien nous chasse. Normal après tout c'est fermer. On se rabat alors sur la neige du chemin, le neige et moins blanche, mais ça nous suffit.
Une fois donner vie à notre "Madame neige", les pieds trempés et les main gelées, on ne peu que rentrer pour se réchauffer, et déguster le diner que ma mère nous a promis.
Durant le diner j'aurai bien aimée dire se que je penser à ma mère, mais je ne peux.
Elle prenait plaisir à s'intéresser, à donner conseil, à savoir, et comparer, mes amies et sa famille.
Mon amie d'enfance raconte que sont frère avait été dans le lycée ou j'aurai été si je n'avais été si bête (humm, pas très jolie cette phrase...), qu'il a aujourd'hui un job qu'il adore, et dès qu'il le pourrait s'installera dans un appart' avec sa p'tit amie, alors que mon premier frère est schizophrène et l'autre tourne en rond dans un job à mi temps, qu'ils n'ont ni l'un ni l'autre (ni moi) le bac.
Pingu raconte qu'elle hésite pour quel lycée choisir, pendant que moi a l'époque je n'ai rien foutu «Ce qui arrivera arrivera» disais-je pour que l'on me fiche la paix.
Mon amie d'enfance, raconte qu'elle passera le reste des vacances avec son p'tit ami, et moi, alors que moi, je suis différente. Ma mère là félicite, sa me fait mal, mais je ne laisse rien paraitre. Je ne veux pas montrer mes sentiments, je ne veux même pas laisser aux autres croire que j'en ai.
Elles continuent à raconter des histoires qui laisse entendre qu'elles ont plein d'amis, pendant que moi et mes frères, nous renferme chaque jours un peu plus sur nous même. J'ai mal, mes poumons écrasent mon cœur, mes dents se serrent jusqu'à faire saigner ma gencive, mais je ne dis rien et ne montre rien.
Mes amies mangent avec enthousiasme le plat que ma mère nous a cuisiner. Elle est fière, elle qui est habituée à se que je regarde mon assiette jusqu'à se qu'elle me dise «T'es chiante! Allez casse-toi!».
Je vois qu'elle aimerai pouvoir tous changer dans notre famille, je vois et comprend se qu'elle veut se qu'elle aimerait, mais elle, ne me voit pas, n'entend pas quand mon esprit hurle de douleurs, quand mes yeux me brule à force de retenir ses larmes, quand je stoppe ma respirations pour ne pas craquer, quand je me mord la lèvre pour résister a la tentation d'attraper un couteau et de me l'enfoncer en plein cœur.
Je sais que nous ne somme que des canards boiteux, bon a finir a l'asile. Que nous sommes laid.
Mes amie s'en vont, j'en suis presque soulager, ma mère me mitraille de regard. Tous ça m'a épuisée, je n'ai plus qu'une chose à faire, construire un mur encore plus haut et plus épais pour que se genre de chose n'arrive jamais plus.
Je m'écroule sur mon lit, m'expose les tympans avec les cris de Akiakane, ma mère vient plusieurs fois, mais je ne l'entend pas, et je ne veux pas l'entendre.
Le lendemain je dois encore me lever pour aller voir ma psy, mais je sais déjà que je ne me lèverai pas.

20 Décembre
J'ouvre les yeux, il y a les deux téléphones à côté de mon oreiller, c'est surement ma mère qui les a posée là. Mais c'est pas ça qui a réussie à me réveiller.
J'ai une fois de plus raté mon rendez-vous avec ma psy, je m'en fiche, ras le bol, je suis bien là moi, au fond de lit.
Ma mère tire sur mon draps «Aller c'est l'heure du rendez-vous! J'ai fais exprès l'aller et le retour pour venir te chercher!», tien je m'étais rendormir.
Que faire, il est évident que je ne veux pas y aller, mais comment lui expliquer?
Finalement après des «Humm» et des «Ch'ais pas» elle a abandonnée, et moi je me suis rendormis.
J'ai mis le pied par terre il était, 16h30.

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Music: Wowaka
Song: Akiakane
Movie: Yama_ko


Mercredi 15 décembre 2010 à 20:04

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15 Décembre
Hier je ne suis pas aller en cours, je prend comme responsable mon réveil, une fois de plus il n'a pas sonné. Réveillée par les crie de ma mère, et voyant qu'il est normalement l'heure de partir, (et encore je ne suis même pas sûr que cette imbécile de réveil indique la bonne heure). Sur ce je décide de me recroqueviller dans mon lit.
Et ce matin également je n'ai pas eu le courage de me lever. Mais finalement, après réflexion (Ou plutôt a pile ou face), je me suis dirigé vers mon lycée.
Arrivée, je m'installe devant la salle d'Anglais,assise contre le radiateur mon livre sur les genoux, et mes écouteurs visés. Je savoure mes dernière minutes, avant l'ouragan de gloussement sous lequel je serais ensevelie.
Sonnerie, grande inspiration, mes camarades arrivent, elles me font juste un bonjours, et certaine une bise.
Anglais: Je suis un peu dans mon monde, je ne réagi presque à plus rien:
Ça ne ma pas étonnée quand La hyène à donnée un coup dans le nez d'une fille de la classe telle un babouin qui veut conserver sont territoire
Je n'ai pas fait attention à ma voisine qui à roter comme un camionneur qui a bu douze bières.
Pauvre professeur, je le console en lui demandent de l'aide sur les exercices, que certaine on mangée à moitié pour en faire des boulettes et les lancer sur d'autre.
Français: «Comme cadeau de noël je vais mettre une vidéo!» dit la prof a la classe.
"Le père Noël est une ordure", super choix....J'ai remarqué que devant ce film, j'ai été la seul à ne pas avoir décrocher un sourire. Cette humours basé sur la critique des autres, me laisse froide.
Cantine: Dans la queue, quelqu'un me frappe violemment dans le dos, je me retourne pour savoir qui a pu être aussi bête et violent. La fille violente me fait un signe de la main, «Ah, ce n'est qu'elle...» pensais-je en me retournant, puis elle me refrappe,
«-T'était ou hier?
-Chez moi.» Elle lève les yeux au ciel, c'est plutôt a moi de faire ça!
A table, je n'ai pas grand appétit, les autres le remarque assez rapidement:
«Hey, tu mange ta gaufre?
-Nan prend là.
-Quoi?! Pourquoi elle a eu ça elle! Hey tu me donne ton yaourt?
-Ouais prend le»
Ainsi de suite jusqu'à ce qu'il ne me reste plus que les carottes, je les avale,les gobes presque et m'en vais.
Prévoyante, je me pause directement devant ma salle.
J'ai mal au dos, que je sois debout ou assise j'ai mal. Je voudrai tant être dans mon lit.
La hyène et La sorcière s'approche de moi:
«Tu lis quoi? "La mort j'adore"?! Heee! T'es trop bizarre toi!
-Wech! T'a vu on dirai des fois qu'elle va tuer quelqu'un!»
*Soupir* Qu'est-ce que je disais déjà? Ah oui, en avant pour mon monde parfait fait de douceurs et de dentelles où personne ne dirait de phrase sordide.
Enseignement professionnel:
La prof me signale que je n'ai pas fait de billet de d'absence. Ce n'est pas que j'ai oubliée, mais que pour moi c'est bout de papier ne sont rien d'autre que encombrent. Mais cette fois je n'ai le choix, allons le signer leur papier bleu! Devant le bureau, il y a mon surveillant préférer.
Une fille de ma classe arrive derrière moi, elle cherche le cahier de texte, en me voyant elle me dit:
«-Souris un peu! Tu souris jamais!
-Hmmm...
-Elle a un sourire intérieure!»
Ça ma touché, et sa présence me redonne du courage!
Qui s'estompa au bout d'une heure,  je ne suis plus fatiguer je suis carrément dans les vapes. Ma prof ne manque pas de me le faire remarquer. Entre des «Vous êtes toujours avec nous?» ou des «Courage c'est bientôt les vacances!», qui me donne encore plus envie de dormir.

Dans le metro, un homme me bouscule,il se retourne et fais un signe de la main pour s'excuser. C'est peut-être une erreur mais sur le moment j'ai tout de suite devinée que cette personne était malentendante.
Peut-être a cause, du faite qu'il n'a pas ouvert la bouche, ou de ces yeux. Ils étaient si expressif, j'en était abasourdie. Un simple regarde lui a suffit au détriment d'une longue phrase inutile.

Lundi 13 décembre 2010 à 20:45

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11 Décembre
Mon chat se colle à moi en ronronnant pour me réveiller. J'ouvre les yeux temps bien que mal, les idées encore confuses et les membres lourds.
Mon réveil indique 1h du matin. Impossible, il a un grand soleil dehors. Ce truc n'arrête pas de ce dérégler, mais je n'ose pas me plaindre auprès de ma mère.
Ça n'a de toute façon aucune importance.
J'entre en titubent dans le salon, personne, un mot sur la table:
«Ma chérie, je serais absente toute la journée, et ta sœur est chez ton père. J'ai préparée ton déjeuné que tu pourras réchauffée (Mais ne mange pas dans le plat!).
Bisou maman.»
Je reviendrais quand j'aurais faim, me dis-je. En attendent, je suis retourné au fond de mon lit, le livre sur les genoux, et mon radiateur monté à fond.
Je suis dans un cocon, aucune présence, sans sentiments ni ressentiments, sans soutient ni aide,  je suis sereine et pas besoin de m'épanouir ni d'avenir. Que mes ailes sois noir ou blanche, tachées de sang ou immaculées, je m'en fiche, elles n'appartiennes qu'a moi.

13 Décembre
Vendredi dernier une fille m'a promis de m'accompagner au gymnase. Très gentil de sa part, sauf que je suis partis trop tard de chez moi, j'ai donc du courir de toute mes forces pour ne pas être en retard.
Arrivée au point de rendez-vous (pile à l'heure), personne, elle est peut-être en retard, elle habite loin après tous.
Vingt minutes plus tard, mes pied geler, mes mains immobilisées et mes lèvres qui tremble je jette l'éponge. Je ne vais pas l'attendre éternellement.
Je marche un peu au ralentit, en direction d'un arrêt de bus. Mais je vois le bus en question sortir du carrefour, aucune envie de le rater, et commence a courir, mais deux ado me barre la route, après hésitation, je me décide a les bousculer un peu pour pouvoir passer. J'arrive a auteur du bus quand celui-ci démarre, mais ne ralenti pas, et me laisse sur le trottoir. Les deux imbéciles d'ado rient derrière mon dos, si seulement ils n'avaient pas été là, les cinq seconds que j'ai perdu au cause d'eux ne m'aurais sans doute pas fais perdre mon bus.
Je regret de n'avoir pas pris mes gants, je regret d'être sortis de chez moi, je regret d'avoir fais confiance a cette fille, je regret de ne pas pouvoir tous contrôler.
Le second bus arrive enfin, je n'ai qu'une envie: Me cacher au fond de mon lit, a rêver, m'évader, m'enfuir, me sauver dans mon monde parfait fait de douceur et de dentelle.

Horreurs! Je suis en retard pour mon cours de japonais! Ça m'apprendra à faire une sieste en plein milieu de la journée! Ce n'est plus de mon age (ou pas encore). Je cours de gauche a droite dans toute la maison. Je crie a moi même: «Pourquoi faut-il que ce soit maintenant que tu perde tous?!».
J'enfile mes converses, sans prendre le temps de faire mes lacets, et attrape mon sacs sans vérifier si j'ai bien toute mes affaires, puis cours enfin vers le métro, mais rate le rate de 3 millième de secondes...J'en ai marre de courir pour pouvoir plus facilement admirer ce que j'ai ratée.
Le deuxième arrive, j'entre et m'écroule sur un siège. En face de moi, une ado, peut-être du même age que moi, ou plus jeune peut-être...Mais elle portait un magnifique manteau blanc signé Putumayo. Ah! Jalousie quand tu nous tiens. Je ne peux me comparer a elle:
Elle au moins elle peut s'exprimer avec ses vêtements, moi je me fond le plus possible dans la masse. Elle au moins ne dois pas avoir de cicatrices sur les bras. Elle attire toute l'attention, elle le sais, et ça lui plait. (Ah, j'ai peut-être de plus jolie cheveux qu'elle).
J'arrive a ma station, le cours vient juste de commencer,je cours encore et toujours. J'ai l'impression d'avoir passer ma journée à courir. Je suis finalement arriver a bon ports, un peu en retard et essoufflée.

«L'existence se résume à endosser des rôles, lequel me convient le mieux? Entre ma physionomie démoniaque et mon apparence humain?» La mort j'adore tome 2, Alexis Brocas.
 

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