School-Day

Thérapie clavier

Mardi 30 juin 2015 à 1:07

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28 Juin
Installée à cheval sur le dos de ma bien aimée.  J'étale  généreusement de la Biafine sur son dos, où le soleil n'a pas été très fair-play. Je trace du bout de mes doigts la crème en épousant les courbures de ses épaules.  J'alterne symétrie et massage intensifs sur la droite puis la gauche.  Je descends mes mains le long de ses hanches pour ramener ensuite la crème restantes bout à bout des vertébres de sa colonne vertébral. Quand sur mes paumes je sens la chaleur du coup de soleil resurgir, je rapplique de la pommade et masse encore, jusqu'à ce que le petit ronflement de ma compagne détendue se fait entendre.  Comme pour un chat, je continue plus doucement et arrête progressèrent pour ne pas la réveiller.
Je l'a fixe étalée de tout son long sur le lit de notre amour au féminin.

Jalouse?  Moi, jalouse?   Non,  fait lui confiance. C'est juste...  une autre fille avec qui elle passe son temps à envoyer des sms.  Des sms où elles s'envoient des photos, du matin au soir.  À cette policière sexy,  rousse aux cheveux longs et bouclées qui chevauche une grosse moto où mon petit corps n'est même pas équivalant au moteur de son gros bolide.  Cette fille passionnée de foot, basket, équitation et tuining. Cette fille qui a détestablement plus de points communs que moi avec ma bien aimée. Cette fille qui ne soupçonne même pas mon existence. Cette fille qui ne sait pas que c'est à moi que reviens de jolis "je t'aime" depuis presque deux ans. 
 Cette fille qui envoies des :
 "t'es bien foutu" 
"Tu es belle"
"Sexy"
"Tu me plais" 
À celle à que...  à la mienne....
Pourquoi, ma blonde à moi,  part se cacher pour lui téléphoner...  alors que je suis là...  alors qu'elle sait bien que nos moments ensemble sont rares et précieux.
Pourquoi depuis qu'elles se sont rencontrée, on fait plus de câlin? 
Pourquoi tout d'un coup sa libido c'est réveillée alors que je passai mon temps à attendre, à chercher et me faire traiter de nympho..... C'est....  vexant....  Notre couple en est venu au point que l'une est au toilette pendant que l'autre se lave les dents.
Évidemment qu'elle parait tellement plus nouvelle et séduisante, l'autre fille.  Elle ne l'a pas encore vu pleine période de menstruation en culotte en coton à Princesse Disney un dimanche matin...  elle n'a pas encore était malade dans son lit.  Elle n'a pas encore vomi de l'alcool un mauvais soir d'after work...   Elle ne passe pas son temps avec ses potes à faire la bringue, elle... Elle se maquille encore délicatement, elle. 
Elle choisit ses soutiens-gorges encore avec le souci du détail.
Oui d'accord, j'ai peur.  J'ai peur quand elles se voient seul à seul dans une maison vide.
 J'ai peur qu'elle l'a fasse plus rire que  moi.  
J'ai peur qu'elle la touche qu'elle l'embrasse.
 J'ai peur qu'elle lui donne du plaisir.
J'ai peur qu'elle cri pour elle.  
J'ai peur .... De la perdre.
Parce que cette sexy rouquine est la copine parfaite pour ma cavalière,
plus que je ne le serai jamais.
C'est donc vrai, la jalousie c'est juste du manque de confiance en soi...
 « Hummm … ? Bébé ?
-Oui mon cœur ?
-M'e suis endormi…
-Pas longtemps t'inquiète. »
Je lui caresse les cheveux du haut du crane en descendant sur les tempes. Elle me fait sa petite mimique de satisfaction :
« J'ai faim…
-Goûter ?
-Moui. »

Lundi 22 juin 2015 à 16:41

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21 Juin
Je m'approche de ce petit groupe qui mange leur dîner sur les marches de la terrasse. Sandwich en main je m'approche du premier garçon pour lui faire la bise, le second, le troisième et puis la quatrième, une grande asperge qui visiblement ne m'apprécie pas du tout puisqu'elle lève la main avec un grognement.

Ce "ne me fait pas la bise",  ça n'est pas la première fois qu'elle me le fait. J'ignore pourquoi et ne comprends pas la raison.
Je m'éloigne en levant les épaules pour exprimer un je-m'en-foutisme totalement faux, car intérieurement cette pique me perce le cœur à une vitesse bien que déconcertante semble ralentir quand elle traverse le centre de ma bille de douleur, s'écoulant sur le parquet gouttes par gouttes de la terrasse au fur et à mesure que je m'éloigne du groupe :

« -Pourquoi t'a fait ça ?

-J'lui parle pas à celle-là.

-Pourquoi ?

…. »

Je n'entends pas la suite en m'engouffrant dans le bâtiment.

Aller, ravale ta fierté. C'est comme un anti douleur, suffit savoir l'avaler.

22 Juin
En me retournant, je contemple le chemin de cette année. J'ai chuté certes, mais me suis relevé. Cette route que j'ai choisie n'est, ni goudronné ni fléché, mais je continuerai à avancer. Parce que je l'ai promis à plus d'un, mais aussi parce que je suis, quoi que je fasse, une grande enfant qui déteste perdre.

Cette année, J'ai eu la joie de rencontrer énormément de personnes différentes. En bien comme en mal, j'ai vécu avec eux. Et je les ai vus changer aussi, en bien, comme en mal. Il y en a qui on laisser tomber, d'autre qui ont pris leurs places.

Et moi dans tout ça, je suis toujours là.

De l'espoir plein la tête malgré les coups bas et les désillusions.

J'attends ma prochaine session de cours avec mon nouveau formateur,  qui suivra par mon premier jour dans ma nouvelle boite, de nouveaux visages dans cette grande maison.

La vie continuera.

C'est peut-être parce que je reprends le temps de tendre l'oreille, mais je me sens en contemplation avec un grain de mélancolie.

A moins que ce soit le fait de recommencer l'écriture.


Lundi 15 juin 2015 à 15:32

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13 juin
J'ai passé la journée chez ma bien aimée. Il y a des hauts et des bas entre nous dont je suis entièrement coupable. J'ai développé une haine de moi-même, corps et visage, j'ai du mal à me regarder dans un miroir sans avoir envie de me faire du mal.
Je panique et je ne veux plus être vu.
Mon amoureuse en est bien sûr dépassée.  Elle me répète ses mots d'amour sans compter et ne comprend pas que je ne me contente pas de mon image au fond de ces beaux yeux bleu, celle où je suis parfaite. Je suis belle et irrésistible, mon intelligence dépasse l'entendement et ma douceur fera basculer le monde dans un océan de dentelle. Mais je vois la réalité si différente, alors je pleure. Je pleure pour un rien.  Je pleure en mettant la table, je pleure en prenant le métro, je pleure quand je me lave. Je pleure alors je lui dis de ne plus m'approcher, ça l'énerve et lui fait peur.  Ça se comprend, quelle est la véritable bonne façon de réagir quand sa compagne semble à deux doigts de sauter d'un pont?

Le soir en rentrant, la maroquinière, est encore venue dans ma chambre.
Elle est restée faire une sieste, je l'ai autorisé a dormir jusqu'à la fin de l'album puis lui est sonné de me laisser dormir.
Elle est revenue sur le fait que, "tu n'étais pas comme ça avant" "Tu es froide maintenant" "J'ai envie de t'aider" "Je vois bien que tu ne vas pas bien".
C'est vrai, fut un temps où je me serai délectée de cette amour addictif qui m'ait offert. Mais là, aujourd'hui, et surtout ce soir, je veux rester seule.
Pourquoi elle est incapable de trouver une autre fille…
Elle m'embrase avant de partir.

Je m'endors par la suite sereinement, je suis en vacance pendant deux semaines.
Je peux dormir, encore et encore autant que je l'entends. Je vais me complaindre, fumer jusqu'à ce que je parte en fumé
 
14 Juin
J'ai été invitée à venir avec des jeunes de la maison à aller à un festival médiéval. Il y avait beaucoup de choses à voir et de jolis costumes ! Mais… Je…Je n'ai pas trop aimé cette journée, plusieurs fois, j'avais trop chaud et il y avait trop de monde.
Dur pour la moi misanthropique de supporter la foule sous le soleil cuisant. J'ai eu envie de rentrer plusieurs fois.
«-Ça va ?
-Hein ? humm oui oui, c'est le soleil, ça me chauffe un peu trop le cerveau…Haha.
-T'inquiètes d'ici une heure ça va se rafraichir ! »
Aller, ça va aller, en continuant à voir des gens je vais aller mieux. Je ferai mieux de ne pas trop m'isoler, j'ai peur de trop aimer cette solitude….

Vendredi 12 juin 2015 à 18:04

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12 Juin 2015
Encore ce réveil qui me chante de me lever, pose le pied-à-terre, enfile tes vêtements, tes chaussures, chope ton sac et franchie la porte. 
Nouvelle journée, mais perpétuelle recommencement. 
Je descends les escaliers jusqu'à l'espace petit déjeuner. Un camarade Charpentier boit déjà son café, son équipement de motard étalé autour de lui.  Il me sourit quand j'entre dans son champ de vision. Rare sont les personnes aussi agréables que lui à une telle heure. 
S'ensuit les habitués, c'est le même emploi du temps pour chacun d'entre nous.
Réglé à la minute près, chaque matin, chaque midi, chaque soir. Ce qui rend les choses moins dures, c'est que nous ne sommes pas seuls.  Je dois m'avouer que, sans ce soutien collectif et involontaire j'aurai craqué et laisser tomber l'embauche et le métier.

Dans le train, je me ressasse les évènements de la veille. Ma pauvre maroquinière, elle n'a pas eu de chance de m'avoir rencontré.  Premier amour, première fois, mais première déception amoureuse.  Pour me libérer un temps  soit peu de ma culpabilité, je me dis, quand la laissant s'attacher plus longtemps à moi cela aurait été pire.  De toute façon elle ne me plaisait pas… Je suis toujours avec ma cavalière et… Puis zut.

 Arrivé à la boite, enfin, mon dernier jour.
J'ai du mal à croire, en regardant en arrière, que j'ai tenu 10 mois à me lever à 6h, pour 1h30 de transport et finalement ne rien faire.

Mon entreprise à des difficultés à avancer, la gérante ne comprend rien au métier, elle est incapable de trouver ou de choisir des commandes. Mes collègues, aucun n'est diplômé (sauf un), ils font tout à l'arrache, travaillent sans plan et sont incapable de calculer la moindre côte.

Je suis contente de partir.
 

Apres midi, rendez-vous avec ma conseillère de banque.
Dans la salle d'attente, où je m'assoie sur la dernière chaise libre. Ecrasante ambiance qui pèse dans ce si petit espace. J'entends le couple à côté se disputer en chuchotant à propos de prêt financier :

« -Commence pas hein !

-Quoi ?! J'te le dis calmement mais si on commence comme ça on n'ira pas loin hein !

-Hummpf !! Putai… nan mais….sérieux. Attends 14h ! Il est quelle heure-là ?!

Part réflexe je regarde ma montre :

-14H02.

La bonne femme me lance un regard noir

-J'ai posé la question à mon mari merci ! » 
Miss sourire bonjour….
De l'autre côté c'est une dame qui s'impatiente sur sa chaise, en grognant dans sa barbe, elle attend depuis 13h30, ai-je cru comprendre entre deux ‘' putain…. !''. Je n'imagine pas combien de  temps je vais attendre moi du cou…

Une jeune femme surgis d'une porte en verre opaque,  ah... et bien m'a conseillère est ponctuelle. Je l'a rejoint subissant la pression morale de mes voisines féminines à qui je n'inspire visiblement pas de sympathie.

 « -Bien, nous allons faire un point alors ! Vous avez déménagé quand ?
-Septembre.

-D'accord, c'est un herbagement d'étudiant ?
-Euh…Oui… C'est une association qui héberge, mais plus officiellement un foyer de jeune travailleur.

-Hahin, vous travailler alors ?

-Oui.

-Profession ?

-Chaudronnier.

-Chaudro..nnier ? Vous n'étiez pas dans la mode ?

-Si…Mais j'ai entrepris une re orientions.
-Drôle de changement, et étonnant !

-Haha merci.

-Ca n'est pas trop dur ?

-Nan au contraire, c'était la mode qui était beaucoup plus dur pour moi ! »

L'entretiens se termine vite, je rentre à la maison bien rempli en cette après-midi, c'est l'inauguration officielle de la maison. De nombreuses personnes sont venues visiter les lieux. Dieu merci ma chambre n'est pas choisie pour démonstration, je ne suis pas vraiment une fée du logis. Avant d'atteindre la porte de ma chambre je croise le prévôt des recrutements, un homme adorable.

Nos yeux étincellent à nos croisements mutuels,

« -Vous allez bien ?

-Et vous donc ?

-Mais formidablement bien ! Donnez-moi donc des nouvelles !

-Et bien, ça va très bien ! Je suis très contente du contre-rendu de cette année,  même avec des hauts et des bas, je ne regrette rien et je veux d'autant plus continuer pour aller plus loin dans mon métier et sur moi-même.

Son visage illuminé : Vous êtes une jeune des plus exemplaires ! Je suis en joie de vous s'avoir parmi nous ! Aller je vous laisse !

-Bonne fin de visite ! »


Je me lave, j'écris un peu, et il est temps d'aller rejoindre ma bien aimée.

Jeudi 11 juin 2015 à 21:52


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11 Juin
(Je vais peut-être commencer à marquer les années)
Je suis revenue sur les pages de mon blog, juste pour retrouver une simple illustration qui a disparu de la mémoire de mon ordinateur.
Et là éprise de nostalgie, de joie, tristesse et de regret.
Le regret d'avoir arrêté ma ''Thérapie clavier''.
Je fais défiler les articles, me souvenant du jour, le ton du ciel et l'écho de voie des gens qui ont partagé les pages de ma vie.
Ça m'avait pourtant tant aidé quand, comme aujourd'hui, le régime du cœur me reprend, c'est la solution qu'il me faut. Ecrire, écrire et encore écrire.

Par où commencer? Tellement de choses se sont enchaînées.
Deux ans déjà. Où je n'ai pas exorcisé les mots et la haine qui me pèse dans le crane.
Mon blog m'avait terriblement manqué. Comment ai-je pu laisser couler mes journées sans m'analyser moi-même et le monde qui m'entoure?

J'ai envie de dire: Je suis rentrée à la maison.

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