29 Mars
J'arrive au lycée un peu anxieuse, quand je vois Monkey je l'a prends par le bras et l'emmène dans un coin. Elle se baisse pour pouvoir m'entendre chuchoter:
«-Tu n'as rien dit?
-Nan! Nan! Bien sûr que nan!
-Ouf..
-Sauf à ma soeur.
-Oh mon dieu!!
-Nan t'inquiète pas je lui ai pas montrée de photo alors elle saispas qui t'es.
-O..Ok.
Nous partageons un secret, nous avons un lien, je ne peux plus nier que nous sommes amies.
Enseignement professionnel:
Même si j'ai passé une nuit blanche, je ne suis pas trop fatiguée et j'arrive à travailler relativement vite.
La déléguer de la classe me remet ces notes prise durant le conseil de classe, «Ah c'était hier..».
Mes professeurs disent tous la même chose: «Elle a des capacités, mais ne se passionne pas! Souvent la tête dans les nuages et prend trop son temps.» Ces notes me font sourire même si j'ai déchanté quand j'ai appris que j'avais un Avertissement de travail...J'ai pourtant 14 de moyenne ! (Comme au trimestre dernier.)
Monkey m'appelle, je suppose que ça concerne la couture, mais elle me tend son carnet de correspondance:
«-Tu peux m'écrire un mot d'excuse?
-Pourquoi moi?
-T'as une écriture d'adulte.
-A bon? Ok.
Sous sa dictée j'écris un mot pour qu'elle sorte deux heures plus tot:
-On a perm' à 15h30 et j'ai la flemme de rester.
-A 15h30? Je vais sécher aussi alors.
-T'es sur?
-Oui, je vais aller chercher une amie après.
-Haha tu dis ça naturel toi!
-Ba! On est au lycée maintenant, si tu veux partir tu pars! Tu n'as plus besoin de...
La prof m'interrompt:
-Vous faites quoi ici?
-J'écris un alibi.»
Ma réponse n'a pas l'air de la faire rire, je ferme ma bouche et me remets au travail.
Pause: Monkey et moi accompagnons Disneyfan boire son café matinal «Non aujourd'hui un chocolat!»
Une jeune femme passe devant nous, Monkey profite que Disneyfan sois occupé à se battre avec la machine a café pour me demander:
«-Et elle? Elle te plais?
-De quoi j'me mêle?
-Rooh allez!
-Nan, les filles de mon âge sont plus mignonnes.
-C'est vrai.»
Elle prend ça pour un jeux?
Retour en classe: Avec mes (un peu) nombreuse absences et ma lenteur remarqué, la logique aurait voulu que je sois en retard par rapport aux autres sur l'avancement de la veste, mais le constat et tous autre...Je suis même en avance. Et ce pour toutes les matières alors pourquoi mes professeurs sont mécontent?
C'est vrai que ce dois être lourd de me répéter sans cesse «Travaillez s'il vous plait.» mais je suis un ange comparé aux autres qui provoquent ouvertement élevés comme professeurs.
«-Qu'est-ce vous attendez?
-Humm...Une machine libre?
-Il y en a une là bas!
-Ah oui...Merci madame.»
Cantine: Baby qui ne tient pas la forme me confie qu'elle n'aime pas les filles qui se mêlent des affaires des autres. Sur ces mots je suis son regard qui se dirige d'un air mauvais vers Pepito et la fille vulgaire. Je remarque régulièrement l'hypocrisie entre toutes les filles de la classe (Moi y compris) et pourtant les disputes n'explose pas si souvent que ça...
PSE:On attend toutes devant la salle que la prof se montre. Pepito s'approche de moi:
«Tu viens chercher le cahier d'appel avec moi?»
j'acquiesce et me laisse prendre par le bras. Une fois loin des autres, elle me raconte qu'elle n'aime pas Baby et que Baby ne l'aime pas. Je fais mine de ne rien savoir. Elle continue:
«En faite c'est Machine qui est venu vers elle et qui lui a demander qu'est-ce qu'elle avait tu vois?
-Ce matin? Elle était tous simplement fatiguée.
-Ouais, mais machine elle voulait en savoir plus alors maintenant elles sont fâchées.
-Ça c'est depuis le début de l'année non? Alors où est le problème?
-Mais moi aussi elle m'aime pas!
-Toi aussi non?
-Mais c'est pas pareil!
-Humm...Je vois...(Pas du tous en faite) Tu vas faire quoi alors?
-Lui parler si elle me parle, mais sinon j'irais pas vers elle!»
Arrivez devant la salle toutes les autres sont déjà rentré. Alors que j'avais demandé à Disneyfan de garder mon sac je le vois laissé à l'abandon sur le sol:
«C'est trop aimable...»
Ça fait deux semaines de suite que je n'avais pas assisté à ce cours, la prof ne manque pas de me le faire remarqué. Je n'y prête pas vraiment attention et me "concentre" plus ou moins sur la leçon du jour. "Les méfait de la drogue, de l'alcool et du tabac". Je ne me sens pas particulièrement concernée pas ce genre de choses, j'aime beaucoup trop me concerner comme mignonne innocente pour toucher à ça.
Français:
Contrairement à l'heure devant la classe est bruyante. Hic*. L'exercice est nul Hic* tout le monde crient tapent sur les tables et sur leurs voisins Hic* et une saleté de hoquet ne me lâche plus!!
«Vous voulez aller boire de l'eau ?» me demande la prof, j'ai plutôt l'impression d'entendre «Inutile de faire du boucan en plus, éloignez-vous!»
Hic* La sorcière histoire de faire rire les autres crie haut et fort «Heee! Elle a le hoquet hein?» Ça fait rire la classe, il y a quoi de drôle là dedans? C'est son accent débile qui a réveillé leurs cerveaux sous développés?! Je déteste être la cible de leurs âneries. C'est une phrase l'air de rien, mais ça me fait mal, une phrase idiote, mais qui n'a que de mauvaise attention.
Ça sonne enfin, aujourd'hui Pingu reste dormir chez moi, j'ai hâte de la retrouver!
A 16h Pingu m'appelle, elle me demande de la rejoindre. Impatiente et guillerette je cours la chercher. Quand je la vois je la prends dans mes bras. Aahh...Elle m'avait tellement manqué. Je l'accompagne d'abord chez sa spy. La pluie nous surprend sur le chemin. «Haa! Mais cheveux vont friser!»
Chez moi alors que nous étions en pleine conversation, quelqu'un sonne à la porte, je suppose que c'est ma mère, mais en ouvrant la porte, le buste imposant du père de Pingu me fait face. «Ma fille est là?» Je me retourne vers Pingu, son père la voyant me bouscule pour rentrer. Fous de rage il l'attrape par le coup la plaque contre le mur et lui crie dessus. Je ne peux pas rester là sans rien faire, je tente d'extirper pingu, mais son père me pousse, je manque de tomber. Quelle idiote! Je suis un bébé panda face a cet ours. Son père réalisant son acte envers moi reprend ces esprits, il baisse le ton et ses points, mais continue de la réprimander. Mon amie est en larme, je n'aime pas ça, je ne trouve rien d'autre à faire que de lui prendre la main. Je n'aime pas la voir ainsi, la dernière fois c'était il y a plus de cinq ans et c'était ma faute, aujourd'hui c'est encore de ma faute. C'est moi qui ai ouvert sans faire attention.
Malgré ses cris, certaines paroles de son père m'ont touché. Et j'avoue même envier ses efforts pour sa fille. Ma mère en fais autant pour moi mais mon père ne m'a jamais dit de telle chose. Les seules paroles qui me trottent encore dans la tête se sont ces insultes et la force avec laquelle il me dénigrait. Je continue abasourdie d'écouter les paroles du père de Pingu, il lui dit qu'il est près à tous pour elle que s'il y a un petit con qu'il lui fait des misères il est là pour lui casser les deux jambes «Je peux tous comprendre» il a les points serrés et les sourcils froncés, mais je n'ai pas pu m'enpêcher de penser:«Aaah...Mon père ne m'a jamais dit d'aussi jolie choses.»
Pingu me sers de plus en plus fort la main, comme réponse je me colle à elle, son père se tourne vers moi:
«C'est violant hein?»
Je secoue la tête.
«Regarde! Pleins de gens t'aime, la preuve ta copine ne t'a pas lâché depuis tout à l'heure!
Ah tu n'aurais pas un verre d'eau?»
Sans lâcher la main de Pingu je vais dans la cuisine remplir un verre. «Tu vois à force de crier je n'ai plus de salive!»
Il parle ensuite de ses nombreuses pensées suicidaires, mais que sa fille lui donne tout l'espoir de rester et que de partir alors qu'elle avait un rendez-vous pour son avenir professionnel mériterais qu'il lui met "un point dans la tête".
Après quelque interminable minutes:
«Bon on rentre...»
Quoi? Elle peut pas rester? Non! Non! Je veux qu'elle reste avec moi, je veux que ces larmes coule sur mon épaule.
Pingu enfile ses chaussures sans rien dire, quand elle se relève je la prends dans mes bras, je l'a serre fort pour la rassurer, puis elle me chuchote un «Merci». Ce mot fissure le barrage qui retenait mes larmes, je la regarde partir la tête baissée.
Je m'en veux, pourquoi tout ne s'est pas passé comme prévu? J'aurais aimé que ma maison soit son refuge autant qu'elle est mon oasis. On aurait parlé pendant des heures puis on se serait assoupis côte à côte, le matin je l'aurais accompagné à son collège puis je serais allé au lycée le sourire aux lèvres.
Mais la réalité à frapper à la porte.