School-Day

Thérapie clavier

Jeudi 6 septembre 2012 à 6:25

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5 Septembre

Mes yeux s'ouvrent dans un appartement sombre. Je reste quelques minutes à regarder le plafond. J'aime c'est court moment du matin ou l'on a oublié notre identité, le lieu, la vie. Seul les sensations sont là, le visage caché dans l'oreiller peine à respirer, le corps rouler en boule sous la couette ceinturé dans sa propre chaleur.
Mon chat qui m'a sentie consciente saute sur le lit et vient me donner des coups de tête en ronronnant. Maintenant qu'on est que toutes les deux, elle est en permanence collé à moi. Me barrant la route à chacun de mes pas quitte à ce que je lui marche dessus par inadvertance.  Je ne vais pas m'en plaindre, je sais que dans cet appartement vide, sans elle, ma santé psychologique de résisterait pas et je sombrais surement dans la peine.
Même si je ne lui parle pas vraiment, ni elle ne miaule, sa simple présence m'aide. M'aide à Etre.

M'étant lever tôt, je me consacre aux tâches ménagères, afin de prouver à ma mère que je ne suis pas la flémarde crado qu'elle m'accuse d'être.

Prête une heure à l'avance et motivé pour le pas être en retard je quitte l'appartement.
Avant de m'engager dans la rue je me poste devant le grand miroir qui prend tout le mur dans le hall de l'immeuble. Je me scrute les yeux froncés, cherchant le moindre défaut, puis prends une grande inspiration pour me débarrasser au maximum de ma naturelle inquiétude de début de journée. Je me dis souvent que c'est en ayant trop confiance qu'il m'arrive de mauvaises choses. Superstition...
Le destin ne prenant pas en compte ma résolution d'être une élève modèle décide de faire des perturbations sur ma ligne. Je le prends d'abord bien, ça tombe parfaitement je suis sortis une heure à l' avance aujourd'hui pour justement ce genre de choses. Mais après dix minutes passées à la même station, je m'inquiète. Après quelques hésitations je décide de prendre un autre itinéraire. Je sors de la rame de métro en me fessant bousculer pas une petite dame mais pas des moindres, m'envoyant valsé dans les bras d'un homme qui me regarde avec défavorable. Je m'excuse et m'éloigner au plus vite de ces clichés parisiens toujours sur les nerfs.
J'arrive enfin au lycée après de nombreux changements, de foule compacte et des gens écraseurs de pied. Je jette un coup d'oeil à ma montre, il est 25. Parfait ! C'est ce que je me suis dit avant de voir les portes fermées.
Il faut de toute urgence que je règle ma montre aux horaires du lycée, qui ont l'air quelque peu décalé à la mienne.
Je sonne à la porte qui met quelques longues secondes à s'ouvrir, lève la main devant la gardienne pour la remercier et trottine vers ma salle, traverse la petite cour, contour l'éternelle voiture prends les escaliers et saute deux marches à la fois. Arriver au premier j'entends au-dessus de ma tête la voix résonante de mon prof. Ils ne sont pas dans la salle ? Je me dépêche de rattraper mon groupe d'une façon malheureusement peu discrète vue la façon dont mes talons claquent sur les marches et la résonance qu'ils entraînent, quand suis arrivé derrière ma classe tout le monde fixaient mon arrivée. Infiltration ratée.
Monsieur Thomas me dit bonjour sans souligner mon retard et continua son oral.
Le deuxième étage le vieux bâtiment est relié à celui rénové et magie de l'architecture on arrive au premier étage de celui-ci. On traverse une classe qui d'après notre historien en herbe qu'est notre prof, était auparavant une salle de musique qui accueillait un orgue, car il faut le savoir, en tant qu'élève du lycée, tout l'établissement était auparavant un hôtel. Le vieux bâtiment date de 1825 quand au rénover de 1850.
La visite ce poursuit, je m'en lasse un peu, ne regarde pas et n'écoute plus.
Nous arrivâmes dans la salle d'informatique, le prof nous demande de nous installer ce qui rafraichit ma mémoire, Monsieur Thomas et également prof d'informatique.
Devant les ordinateurs, monsieur Thomas nous explique qu'il y a une section pour chaque élève, que l'on pourra y accéder même à la maison. Pratique pour déposer les devoirs justifia t-il.
N'ayant rien à faire je m'installe à l'envers sur ma chaise et observe mes camarades. Il y a tout d'abord les deux garçons, l'un asiatique fan de manga au nom typique que j'espère ne jamais avoir à prononcer, l'autre qui malgré son âge a un look étudié et un tatouage à lavant bras, un gosse de riche évidant aux parents surement trop souple. Il ne m'a pas l'air très malin et même petit con dans son genre, je veillerais à l'éviter.
Il y a ensuite la Fashion, elle est la version féminine de l'autre et traine d'ailleurs déjà tout le temps avec lui. Qui se ressemble s'assemble.
Viens après la fille avec qui j'ai mangé hier, je me suis souvenue où elle habitait, Dijon (Comme certain Cowblogeur que je connais). A sa gauche une fille naturelle sans maquillage et évidemment complexée par ces formes importantes, je trouve ça mignon.
Ensuite la petite asiatique qui a l'air de m'apprécier, assez bavarde et au rire facile.
Les deux dernières, l'une est visiblement renfermée, les cheveux très long et une frange qui cache son visage, look Gothico-emo léger, je reconnais sentir un peu de ma près-adolescence en elle. La seconde, cheveux blond bouclé parfaitement maîtrisé, à l'odeur de tabac imposante.
10 h 30 Monsieur Thomas nous laisse libre, alors que j'étais dans mes pensées j'ai suivi robotiquement un groupe de fille de ma classe, je me suis réveillé j'étais deja en face du lycée. Crotte, moi qui voulais trainer en solitaire...
Tout comme à mon arrivée dans mon ancien lycée la classe est devisé en deux groupes distinct, cette similitude me fait sourire, j'espère que qu'ils auront droit à une classe soudé, comme moi, que je dois reconnaitre, était chaleureuse. Les filles m'ont toujours tiré vers elles, même quand à répétions j'étais profondément froide.
Monsieur Thomas arrive vers nous, il nous explique que la sonnerie ne marche pas, qu'il faut rentrer et nous demande au passage de prévenir le reste de la classe.
Mes camarades hésite pour aller voir le deuxième groupe, levant les yeux au ciel je m'avance seule vers le groupe No 2, puis revient.
« C'est pas grand-chose.
-Aaah...Euh il y a aussi les deux autres »
Me dit la fille de Dijon en pointant du doigt les deux fashions déjà intègrés a un groupe. Je vais vers eux également, et m'adresse tant qu'a faire au groupe entier. Je tourne les talons et rejoins mon prof.
Je soupire en me frottant les yeux quand je comprends que la visite n'est pas encore terminé.  12H Monsieur Thomas nous "Lâche" comme il dit, mais prends le temps de préciser qu'il faut attendre midi trente pour manger.
La petite asiatique me rattrape et me demande si je veux bien aller dans la cour de récré. Je hausse les épaules.
Et route je croise la soeur de Monkey. Elle me saute dans les bras, je cache le fait que je ne suis pas aussi contente qu'elle. Elle tripote les cheveux :
«-Tu t'es coupé les cheveux ?!
-Ca fait longtemps et je vais les recouper bientôt.
-Encore ?! On avait dit que tu les laissais pousser ?!
-J'ai jamais dit ça.
-Hahaha !
Une fille que je n'avais pas remarquée prends la parole.
-On c'est pas déjà vu quelque part ? »
Je réfléchie un instant : « -Humm, si surement.
-Bon on y go ! Bye bye bébé chat !
-Salut. »
La cour est en fait similaire à une terrasse, le sol et recouvert de planche de bois et les bancs font très parc du Luxembourg.
Aprés avoir fait claquer mes talons sur le bois je m'assoie finalement sur le premier banc, suivis de ma camarade.
Elle me pose quelques questions dont je réponds poliment, fouille dans son sac et sort deux sucettes :
«T'en veux ? »
J'acquiesce et la glisse dans ma poche. Aprés quelque instant la fille de tout à l'heure revient, elle s'assied à côté de moi me bousculant presque.
«J'ai un message pour toi !
-Oui ?
Je n'ai bien entendu le message, mais apparemment la soeur de Monkey sort avec je n'sais qui et elle a jugé important que je le sache...
-Et ?
-C'est tout !!
-En quoi ça me concerne ?
-J'en sais rien !! Hahaha !
Elle me propose de me joindre à sa classe, mais je décline en montrant du doigt ma camarade.
« Ok pas de problème, mais hésite pas à trainer avec nous ! »
Elle me fait un dernier coucou derrière la porte en verre qui sépare le bâtiment et la cour en collant sa bouche espérant me faire rire. Quelle surexcitée...
Je crois bien qu'elle m'aime bien, déjà...
«-Oh, ça ne te dérange pas d'aller voir le CDI ?
-Oui si tu veux. »
Si ma mémoire est bonne le CDI est sous notre classe.
Il faut passer pas une espèce d'espace pause café avec table et distributeur ou des élèves trainent. Je n'y prête pas plus attention, et pénètre dans le CDI.
Des espoirs pleins les yeux, je pleure presque quand je vois la pauvreté de la bibliothèque...Je vois à peine une centaine de livres...Je sais que les élèves qui lisent sont rare mais là...là...
Je prends quand même la peine de regarder, il me faut un livre pour le reste de la journée.
Mon choix se tourne vers Le Passe-muraille de Marcel Aymé, un classique de la littérature, qui me donnera bonne impression auprès des professeurs (Il faut penser à tout.).
Je m'installe à une table, et commence les premières lignes. Ma camarade se penche vers moi et me prévient qu'elle doit passer au bureau de la CPE. Je me retrouve enfin seule. Je sors mes écouteurs et les visent sur mes oreilles. Je sais pertinemment que les mp3 sont, selon le règlement interdit, mais si je suis tranquille à lire on me laissera tranquille, je l'espère.
Une main se pose sur mon épaule, c'est la petite asiatique revenue qui me dit qu'on peut aller manger.
J'emprunte le livre, et la suis.
Dans le réfectoire, la cantinière qui, vu le peu d'élève qui mangent prends le temps de demander à tout le monde ses préférences et la quantité désiré.
A table un silence complet, ça me plait.
Après manger, moi et toute la classe somme aller devant les portes du lycée, pour s'asseoir contre le mur. J'ai continué à bouquiner ignorant les autres.
Il y a eu une sortie cette après-midi, au Louvre.
Voir l'expostion "Les art décoratif ". Je suis restée un peu de marbre dans la partie de accorder à Louis Vuiton-Marc Jacobs, mais je suis resté émerveille devant les différents trompes l'oeils du reste de l'exposition.
J'ai aussi beaucoup parlé avec la prof d'art plastic, elle est tellement joyeuse, pleine d'amour et drôle qui plus est.
Je suis rentrée chez moi les pieds en compote. Epuisée je me suis endormie sur le canapé avec mon sac encore sur le dos.

J'ecris cet article le plus vite possible ce matin même.
Bonne journée à tous. (Je suis en retard...)

 

Mardi 4 septembre 2012 à 16:34

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4 Septembre

A défaut de mon réveil que j'avais soigneusement programmé, c'est un puissant mal de tête qui me tira de mon sommeil. Après avoir donné un coup de pied à ma couette pour me forcer à me lever, les bras branlants et les pieds nonchalant je m'avance jusqu'aux toilettes ou l'armoire à pharmacie garde ma précieuse aspirine.
La lumière trop franche pour une heure si matinale me brule les rétines.
La dernière fois ou mon réveil a été ainsi forcé remonte à si longtemps. La reprise du quotidien se fait d'une façon naturelle déconcertante.
Je sirote mon aspirine écroulé sur le canapé mon chat ronroneuse sur mes cuisses. Ma mère toujours la même au lever, arrive dans le salon les yeux plissés et le dos courbe. Elle s'inquiète aussitôt si j'ai vraiment dormi cette fois, ou si j'avais encore passé une de mes répétitives nuits blanches. Qu'il serait temps que je m'engage à réduire.
« -Ma chérie ? Comme tu le sais on ne va pas se voir pendant au moins 24 heures et...HAAANNN ! Ma puce tu as une de ces mines ! Tes yeux ! Ton teint ! Tu es pale comme un cadavre !
-Eh oh, doucement.
- Maquille-toi bien d'accord ?
-Moui

Louise ma soeur a des opérations envierons tous les deux ou trois ans. Elle a une déformation de naissance au visage, au niveau du nez. Régulièrement, comme c'est une chose qu'on ne peut pas faire d'un coup, elle a des opérations de chirurgie esthétique sous anesthésie générale.
Je ne suis pas inquiète, au contraire, son médecin la suit depuis notre naissance, sans cet homme elle n'aurait jamais pu prendre sa première respiration. Je lui dois la vie de ma soeur pour tout dire.
Mais je dois reconnaitre que j'ai parfois j'ai le coeur lourd, l'injustice pèse sur ma soeur, la malformation n'est pas le seul handicape qu'elle porte, elle a également des incapacités d'apprendre, de comprendre, de grandir, sa croissance a été entièrement artificiel, en tant que sa jumelle je me sens à la fois différente d'elle, mais aussi différente des autres de part ma soeur.
J'aurais, je l'avoue, aimé porter l'un de ses fardeaux, mais je suis née "Normal".
Ma mère quitte l'appartement, me laissant seule, seule jusqu'à demain. La plupart des ados sauteraient de joie, moi j'en ai le regarde quelque peu triste.

Sur les conseils de ma mère, je me maquille minutieusement afin de cacher le style de vie évidant que j'ai tenu durant les deux derniers mois. Je quitte ce style de vie avec amertume. Et non sans angoisse je quitte à mon tour l'appartement.

Durant tout le trajet j'ai inspiré doucement comme pour exorciser ce tremblement qui me hante les mains. En effet j'ai peur, j'en aimerais même en être paralysé pour ne pas à avoir affaire cette "Première journée".
Je sors du métro et entame le chemin. Mon lycée est placé dans le 16eme arrondissement, dans un quartier tout ce qu'il y a de plus Bobo. Des gens boivent du thé, se promène et font les boutiques à trois heures de l'après-midi, à croire qu'ils ne travaillent jamais. Mais que font-ils de leur vie ?!
Je passe les portes du lycée, et me dirige toute suite vers le bureau de la CPE. Deux filles stationnent devant la porte du bureau, je m'apprête a toqué à la porte mais l'une des deux m'arrête:
« -Elle n'est pas là.
-Oh d'accord. »
Un petit silence se suit puis je prends quand même la peine de la remercier, elle me sourie en retours. Elle a un accent marqué, elle ne parle surement pas français depuis longtemps.
Je m'installe avec mes deux camarades et laisse les minutes passées.
Des élèves passent, accompagner de prof qu'il leurs montre les portes des bureaux avec de grands gestes et la voix résonantes à travers les couloirs.
Tous ces ados ont de belles têtes d'ahuries, ça me fait légèrement sourire, mais j'en suis un peu déstabilisé. Se sont une catégorie de personne que je ne connais pas trop. Au collège j'ai connu les enfants de famille moyenne, au lycée, ceux tout droit sortis des banlieues et maintenant je tombe sur un mélange de campagnard débarqué à Paris depuis trois jours et les VRAI gosses de riche. Il faut bien de tout pour faire un monde.

 Après une demi-heure d'attente, la CPE arrive. Elle pause toute suite les yeux sur moi :
«Ah vous voilà ! Vous êtes en retard !
(C'est une de mes malédictions le retard le jour de la rentrée.)
Allons, ce n'est pas très grave, mais si ça ce répète on ne va pas être copine ! »
Elle me parle comme à une enfant, ce qui me fait glousser comme telle. Je sais que les gens qui me parlaient ainsi ne se le permettrons plus aujourd'hui, alors je profite de cette fausse enfance pour quelques secondes.
« Vous pouvez aller en classe, vous vous souvenez où c'est ? Vous êtes une grande fille, vous pouvez y aller toute seule ! »
Je lui sourie et quitte son bureau.
Je me souviens bien en effet où se trouve ma salle. L'atelier se situe dans le vieux bâtiments, je dois traverser une petite cour intérieure où il est toujours garé cette voiture qui bloque le passage, puis monter les escaliers.
La porte et grande ouverte, je toque. Sur ce son, toutes les têtes se retournent vers moi. J'inspire fort, prononce un "Bonjour" affirmer.
Le professeur m'accueille chaleureusement:
«Bonjour ! Ton prénom ? Assieds-toi, assieds-toi ! Tu peux mettre ta veste là-bas. »
J'ai horreur qu'on me propose de retirer ma veste. J'ai tellement peur que les gens voient mes cicatrices au poignet. C'est dans ces moments là que je regrette de mettre fait du mal.
Je décline sa proposition poliment et m'assoie à la dernière chaise libre.

Il y a 9 élèves en tout (Autant que je m'en souvienne). Nous sommes tous assis autour d'une grande table au centre de la pièce. Je m'étonne de voir deux garçons, dont l'un n'a pas l'air gay...Ca bouscule sévèrement mes habitudes.
Mon désormais prof principal, Monsieur Thomas, est extrêmement jovial, le genre à facilement donner le baume au coeur.
Des autres professeurs ce sont également présenté, en arrivant à l'improviste entre deux phrases du prof.
Aucun n'a eu l'air exaspérant, même plutôt motivés, mes craintes était donc infondé.
Sur la table j'étais au coude à coude avec une asiatique à chaque fois que l'une de nous bougeait, elle donnait un petit coup à l'autre, on passait notre temps à s'excuser puis glousser discrètement.
La classe justement, rien d'étonnant, mais je suis la plus vielle, la majeur, la plus adulte donc la plus mature, mais ironie du sort je fais une tête de moins que la plus petite de la classe...J'ignore comment je dois le prendre...

 Monsieur Thomas nous a également montré nos futurs projets de chapeau, qui se sont avérés très alléchants, j'ai hâte de commencer un vrai cours de réalisation.
Midi sonne, Je n'attendais plus que ça, la plupart des choses qu'il a dites je les connais ou les ai déjà entendu des millions de fois.
À l'escalier du hall, les gens de ma classe sont un peu perdu. Le problème est que le lycée propose un repas gratuit pour tout le monde et qu'ils ne savent pas s'ils mangent dehors ou s'il reste.
Pour moi la décision est déjà prise, j'ai comme qui dirait la flemme de faire à manger chez moi. J'attends quelques secondes pour voir la décision dans l'assembler. Au bout de quelques minutes je perds patience et annonce :
«Bon moi je vais manger, à demain les gens.»
Voyant une occasion, une fille m'attrape part le bras :
«-Euuh...J'peux venir ?
Dit elle sur un ton un peu embarrassé et timide. C'est peut-être mes dix-huit années qu'il la refroidisse, ce qui est un peu humoristique c'est son comportement envers moi et le fait qu'elle baisse les yeux pour me voir.
Nous descendîmes à deux au réfectoire, les autres trop contents d'être enfin au lycée préfère manger à l'extérieur, ils leur faut peu pour être heureux.
La cantine dispose d'un étrange distributeur à plateau, le surveillant m'explique brièvement sont fonctionnement. Il faut passer une carte magnétique dans un lecteur pour que le distributeur crache le plateau. J'ignore encore si chaque demi-pensionnaire aura sa propre carte...
A table, ma camarade et moi parlons doucement laissant s'installer de temps en temps quelque silence.
J'ignore encore son prénom, mais je me souviens de ce qu'elle a dit :
Elle m'a raconté qu'elle venait de la campagne je ne sais plus où et qu'elle vit chez son oncle. Elle a 15 ans et a survolé le fait qu'elle ai un casier judiciaire. Je ne sais pas si c'est des bobards ou pas et je m'en fiche.
On se quitte sur une bise.


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Priscilla Ahn
Lullaby



 

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Quelques dessin!

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Samedi 1er septembre 2012 à 20:55

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1 Septembre

J'ai reçu un message de ma future CPE me confirmant mon inscription au lycée qui suivra bientôt d'une lettre officielle en bonne et due forme comme il se doit. Elle me rappela aussi la date de ma rentrée me priant de la rejoindre dans son bureau dès mon arrivée.

Une nouvelle année s'annonce à grands pas et moi je n'est rien préparée, je me réveille encore à quatre heure de l'après-midi, 90% de mes vêtements sont sales et éparpillés au sol de ma chambre à n'en plus voir le plancher, j'ai limite oubliée ce qu'était une salle de bain et tout ce que j'ai trouvé de mieux à faire c'est de commencer l'installe de Tera online version essaye de sept jours, histoire d'oublier comme il faut les derniers jours qu'il me reste à vivre. Même s'il me restera peut-être que 6 jours vu à quelle vitesse l'installe se fait. Plus que douze heures restantes...

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Plus, le dessin du jour tellement mignon qu'il vous en donnera le diabète. Je prépare la Colo pour plus tard, demain peut-etre.

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Turn On, Tune In, Wrap Up
Cherax Destructor




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