School-Day

Thérapie clavier

Samedi 24 novembre 2012 à 15:22

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21 Novembre
Je quitte la maison de mauvaise humeur, avec une nuit blanche derrière moi et un nuage de mélancolie au-dessus de la tête. Triste et inquiète de ne pas réussir à être impeccable pour conserver la confidence de ma mère, à faire tout à la perfection pour recevoir l'amour de mon professeur ou être parfaite pour garder l'admiration de mes petites soeurs.
A la sortie du métro, je reçois des petites goûtes de pluie sur le crane, je me camoufle alors dans mon écharpe la montant au maximum sur mon visage, afin de me préserver de cet intempérie jusqu'au lycée. Où je prie la gardienne de me laisser aller rejoindre le bureau de ma gentille CPE.
Je n'es pas le temps de toquer à la porte, que la CPE lève la tête vers moi :
« Et ba alors, on s'inquiétait ! »
On? A peine le temps de m'interroger que le surveillant arrive derrière moi et poursuit les timides réprimande de sa collègue
« Ba ouais t'imagine ! Deux jours ! »
Le lycée est petit, si petit que le surveillant à le pouvoir de tout connaitre et de tout s'informer, ce qui bouleverse quelque peu mes habitudes de me faufiler entre deux prénoms dans une longue liste de parfois plus de mille élèves.
Sans répondre je sors mon carnet pour noter ma longue absence,
« Tu as le droit de t'asseoir. »
Le visage toujours penché sur mon cahier je lève les yeux vers la CPE, elle me sourit, comprenant bien qu'elle ne désire pas me voir filer aussi facilement, je m'exécute.
Mes fesses posées sur le fauteuil, elle démarre sa séance de devinette :
« -Tu n'es pas venu à cause d'un problème avec tes camarades ?
-Nan j'ai de bons amis.
-A cause de la couture ?
-J'aime la couture.
-Tu sais souvent les jeunes ce mettent eu même de la pression, avec le defilé qui arrive tout ça.
-Je gère très bien ma pression. »
Le ton que j'emploie, froid et exaspérer, fait disparaître le doux sourire de ma si gentille CPE, je regrette déjà, mais inutile de m'excuser :
« J'étais juste fatiguée »
J'achève avec ces mots et laisse sur le bureau mon billet d'absence rose. Evitant le regard du surveillant je quitte le bureau.
Il reste quelque temps avant que la cloche ne nous fasse entendre sa mélodie, je m'installe dans la ''salle de bal'', sur une table pour gribouiller des idées pour le concours de
datSmutti sur Deviantart.
La fashion s'écroule sur la chaise voisine comme une femme hippopotame en soufflant de tous ces poumons, on papote un peu, ou plutôt elle me pose des questions à la chaine, mais j'ai du mal à ne pas répondre avec un détachement et un Je-m'en-foutisme total qui me colle que trop souvent :
« -Pourquoi t'as pas fait une école de graphisme ?
-Parce que je déteste qu'on me dit ce que je dois dessiner.
-J'avoue. »
PSE :
Dans le couloir, devant la porte de la salle j'attends la tête contre le mur que la prof veut bien se montrer.
Les embrassades surprises de mes petits manques de me faire manger le sol :
« -Tu repooonnndais pas au SMS !!
-Ca va ? T'était malade ?
-Nan »

Je leur tourne le dos en entend la clé ouvrir la salle.
Contrôle, la prof récite les questions, lentement, trop lentement, levant les yeux au ciel et expriment mon impatience en fessant sautiller mon genou du bout du pied. Une fois la septième et dernière question dictée, j'écris à toute vitesse les réponses, puis tend ma copie à ma prof à quelque centimètre de moi, elle me fait les yeux en bille l'air de dire « Déjà ?! » pendant que ma camarade la grassouillette qui me fait face mâchouille encore son bouchon de stylo sur la première question.
Les minutes passent, je me balance sur ma chaise, ma voisine de table, la blonde bouclée, s'intéresse à moi :
« -Tu n'étais pas là hier ?
-Nan.
-Malade ?
-Nan.
-Coup de blues ?
Je lui souris, elle est intelligente.
-Mouais.
-Et ça va mieux ?
-Ouais. »
Le cours ne tenant plus que deux minutes, nous sommes libre de nous déplacer.
Je ne la vois pas, mais je sais que c'est ma petite soeur emo qui me pose son bonnet à oreille d'ourson sur la tête, puis elle me masse les tempes à travers la fourrure, c'est si agréable que j'en laisse mon corps s'affaler sur ma chaise, les bras ballant. Ma petite soeur chinoise vient à son tour posé sa tête sur ma cuise. Elles sont si adorables.

Cantine :
A table, comme je l'ai coutume de le faire, je m'empare du verre de ma petite soeur chinoise pour boire une ou deux gorgées. Avant que mes lèvres ne touchent l'eau, elle m'arrête :
« -T'es malade non ?
Je lève les yeux au ciel et bois.
-J'ai l'air d'être malade ?
-Oui.
-A bon ?!
-Oui t'as une toute petite mine.
Ma petite soeur emo réplique elle aussi :
-T'as l'air pas très bien. »
Je pince mes lèvres pour cacher mon sourire, ça me plait qu'elle s'inquiète autant.
« -Je vais bien.
Dis-je pour les rassurer en me levant,
-Tu pars déjà ?
-Moui. »
A la sortie du réfectoire, m'attend ma troisième petite soeur, une franco/Japonaise qui m'attendrit au plus haut point, son côté ''pas sortie du placard'' me charme. J'aimerais l'encourager et détruire ces préjugés sur l'amour.
Je passe une vingtaine de minutes avec elle avant que le reste de la famille nous rejoignent.

Enseignement professionnel :
On me rafraîchie la mémoire, en me rappelant que Monsieur Thomas est absent, et qu'il nous laisse l'atelier pour faire ce qu'on peut s'en lui. Dans mon cas pas grand chose, alors je rejoins ma petite soeur Japonaise sur les escaliers à l'entrée de l'atelier qui fuit ces cours de sport.
Nous parlons à 80 % du temps en Japonais, pour son plus grand plaisir et du miens. Mais parfois elle m'inquiète, le fait qu'elle fuit le sport révèle un complexe sur son corps et qu'elle ne mange pas à midi un malaise encore plus profond.
A 16h30, n'ayant plus rien à faire, je décide de rentrer, je laisse mes deux petites soeurs travailler sur leurs chapeaux, leur donnant à chacune un baiser sur le front, pour les remercier de m'avoir remonté le morale.

Chaque soir plus fatigué que le précédent j'avais juste le temps d'écrire avant de littéralement dormir debout, résulta j'ai accumulé les articles sans les corriger ni les relire. Donc je me rattrape! 

Oh et voici mon dessin (à peine commencé) pour le concours =)

http://i45.tinypic.com/f1cb4g.jpg

Par maud96 le Samedi 24 novembre 2012 à 16:56
Tu as de la chance d'avoir de si gentilles petites sœurs ! Et surtout, malgré ton caractère qu'on devine un peu revêche , on sent que tu les aimes bien ! ... c'est qu'elles ont besoin d'une "Grande soeur", comme toi tu as besoin d'elles... C'est un peu ce qui fait le charme de cet article...
Par coldtroll le Samedi 24 novembre 2012 à 22:13
eva 3 est sorit ???
 

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