19 décembre
Je dois retrouver, mes deux amies, Mon amie d'enfance et Pingu.
Lever tôt, j'avais hâte de les retrouver. J'enfile mes bottes, et me dirige de bon train au point de rendez-vous. Je dois passer par un parc, il est recouvert de neige, c'est magnifique, le silence, personne au alentour, malgré la neige boueuse et les flaques d'eau que je dois éviter pour ne pas tremper mes petits petons.
J'arrive sur le pont, plus cas les attendre. Comme une étrange habitude, je ne peux m'empêcher d'arriver en avance...
Le vent qui me fouette les joues, mes doigts qui rougissent, je contemple la seine. Quand un bateau passe, des gamins, lui jette des boules de neiges, tant que ça ne provoque pas d'accident, et puis ils ont l'aire de s'amuser, je ressent comme une pointe de jalousie.
Voilà mon amie d'enfance qui arrive, elle me dit que pingu vient juste de se réveiller, et qu'il faut aller là chercher.
On arrive chez elle, le temps d'enfiler un pull, et direction le parc près de chez moi.
Le parc est fermer mais, sans impunité on passe par dessus la barrière, personne n'a encore marcher dans la neige.
On commence juste à s'amuser quand, le gardien nous chasse. Normal après tout c'est fermer. On se rabat alors sur la neige du chemin, le neige et moins blanche, mais ça nous suffit.
Une fois donner vie à notre "Madame neige", les pieds trempés et les main gelées, on ne peu que rentrer pour se réchauffer, et déguster le diner que ma mère nous a promis.
Durant le diner j'aurai bien aimée dire se que je penser à ma mère, mais je ne peux.
Elle prenait plaisir à s'intéresser, à donner conseil, à savoir, et comparer, mes amies et sa famille.
Mon amie d'enfance raconte que sont frère avait été dans le lycée ou j'aurai été si je n'avais été si bête (humm, pas très jolie cette phrase...), qu'il a aujourd'hui un job qu'il adore, et dès qu'il le pourrait s'installera dans un appart' avec sa p'tit amie, alors que mon premier frère est schizophrène et l'autre tourne en rond dans un job à mi temps, qu'ils n'ont ni l'un ni l'autre (ni moi) le bac.
Pingu raconte qu'elle hésite pour quel lycée choisir, pendant que moi a l'époque je n'ai rien foutu «Ce qui arrivera arrivera» disais-je pour que l'on me fiche la paix.
Mon amie d'enfance, raconte qu'elle passera le reste des vacances avec son p'tit ami, et moi, alors que moi, je suis différente. Ma mère là félicite, sa me fait mal, mais je ne laisse rien paraitre. Je ne veux pas montrer mes sentiments, je ne veux même pas laisser aux autres croire que j'en ai.
Elles continuent à raconter des histoires qui laisse entendre qu'elles ont plein d'amis, pendant que moi et mes frères, nous renferme chaque jours un peu plus sur nous même. J'ai mal, mes poumons écrasent mon cœur, mes dents se serrent jusqu'à faire saigner ma gencive, mais je ne dis rien et ne montre rien.
Mes amies mangent avec enthousiasme le plat que ma mère nous a cuisiner. Elle est fière, elle qui est habituée à se que je regarde mon assiette jusqu'à se qu'elle me dise «T'es chiante! Allez casse-toi!».
Je vois qu'elle aimerai pouvoir tous changer dans notre famille, je vois et comprend se qu'elle veut se qu'elle aimerait, mais elle, ne me voit pas, n'entend pas quand mon esprit hurle de douleurs, quand mes yeux me brule à force de retenir ses larmes, quand je stoppe ma respirations pour ne pas craquer, quand je me mord la lèvre pour résister a la tentation d'attraper un couteau et de me l'enfoncer en plein cœur.
Je sais que nous ne somme que des canards boiteux, bon a finir a l'asile. Que nous sommes laid.
Mes amie s'en vont, j'en suis presque soulager, ma mère me mitraille de regard. Tous ça m'a épuisée, je n'ai plus qu'une chose à faire, construire un mur encore plus haut et plus épais pour que se genre de chose n'arrive jamais plus.
Je m'écroule sur mon lit, m'expose les tympans avec les cris de Akiakane, ma mère vient plusieurs fois, mais je ne l'entend pas, et je ne veux pas l'entendre.
Le lendemain je dois encore me lever pour aller voir ma psy, mais je sais déjà que je ne me lèverai pas.
20 Décembre
J'ouvre les yeux, il y a les deux téléphones à côté de mon oreiller, c'est surement ma mère qui les a posée là. Mais c'est pas ça qui a réussie à me réveiller.
J'ai une fois de plus raté mon rendez-vous avec ma psy, je m'en fiche, ras le bol, je suis bien là moi, au fond de lit.
Ma mère tire sur mon draps «Aller c'est l'heure du rendez-vous! J'ai fais exprès l'aller et le retour pour venir te chercher!», tien je m'étais rendormir.
Que faire, il est évident que je ne veux pas y aller, mais comment lui expliquer?
Finalement après des «Humm» et des «Ch'ais pas» elle a abandonnée, et moi je me suis rendormis.
J'ai mis le pied par terre il était, 16h30.
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Music: Wowaka
Song: Akiakane
Movie: Yama_ko
Peut-être que bâtir un mûr autour de soi n'est pas la meilleure méthode, mais après tout ce n'est que mon avis.
Et mon dieu que cette chanson est...<3