Cencoroll
2 Mars
4H du matin, je ne veux pas me lever je me tourne et retourne dans mon lit pour gagner quelques minutes de sommeil.
Allons bon, maintenant que j'ai lâché prise sur tout ce qui fessait de moi une fille normal je ne sais plus vers quoi ni où avancer. L'autre moi devrai être déjà levée et en train de se préparer.
Ma mère rentre dans ma chambre, je devine que mon état ne lui fait pas plaisir. Elle s'installe à côté de moi, son odeur m'envahit. Elle essaye de me raisonner en jouant toute seule le rôle du gentil et méchant flic.
Tantôt elle me crie dessus:
«Tu sais que tu joues ton CAP là?! Tu fais n'importe quoi! Comment je suis censé réagir moi dans tout ça hein? Tu répond?! Tu m'écoute?!»
Ou elle me parle d'un ton compréhensif et mielleux:
«Tu voudrais pas venir à mon travail à 2h? Comme ça après, je prend la voiture de Machine et on va toutes les deux au stage d'accord? Et je vais aussi prendre un rendez-vous chez le docteur Machin. Tu as besoin de parler. Parler à quelqu'un qui ne soit pas moi ni ton frère. Sinon tu ne seras jamais libre!»
Libre, quelle merveilleux mot.
Quand j'ai vu les commentaires sur mon blog à propos de l'article d'hier. Ça m'a donné beaucoup de courage. Je dois remettre le pied à l'étrier.
Comme elle me l'avais demandé je suis allée retrouver ma mère sur son lieu de travail.
Ensuite nous sommes allées toutes les deux en voiture sur mon lieu de stage.
La patronne et ma mère ont discutées, de moi. Elles ont dit que c'est normal, que je suis normal. Que dès demain je serais encadrée et entourée.
Ma mère et la patronne se ressemble beaucoup, pas physiquement ni la façon de parler, elles ont toutes les deux le même regard sur moi.
«Tu es une petite fille adorable avec beaucoup de capacités. Tu as quel age?
-Trei... Seize bientôt dix-sept. (J'ai toujours envie de dire Treize ans, un lapsus?».
-Tu as toute la vie devant toi! N'hésite plus t'exprimer! Tout le monde sera pour toi.»
Après ma mère m'a raccompagnée jusqu'à la maison. Elle ne m'a pas adressé la parole trop occuper à s'énerver contre les autres automobilistes.
...............................................................................................................................................................................................
4H du matin, je ne veux pas me lever je me tourne et retourne dans mon lit pour gagner quelques minutes de sommeil.
Allons bon, maintenant que j'ai lâché prise sur tout ce qui fessait de moi une fille normal je ne sais plus vers quoi ni où avancer. L'autre moi devrai être déjà levée et en train de se préparer.
Ma mère rentre dans ma chambre, je devine que mon état ne lui fait pas plaisir. Elle s'installe à côté de moi, son odeur m'envahit. Elle essaye de me raisonner en jouant toute seule le rôle du gentil et méchant flic.
Tantôt elle me crie dessus:
«Tu sais que tu joues ton CAP là?! Tu fais n'importe quoi! Comment je suis censé réagir moi dans tout ça hein? Tu répond?! Tu m'écoute?!»
Ou elle me parle d'un ton compréhensif et mielleux:
«Tu voudrais pas venir à mon travail à 2h? Comme ça après, je prend la voiture de Machine et on va toutes les deux au stage d'accord? Et je vais aussi prendre un rendez-vous chez le docteur Machin. Tu as besoin de parler. Parler à quelqu'un qui ne soit pas moi ni ton frère. Sinon tu ne seras jamais libre!»
Libre, quelle merveilleux mot.
Quand j'ai vu les commentaires sur mon blog à propos de l'article d'hier. Ça m'a donné beaucoup de courage. Je dois remettre le pied à l'étrier.
Comme elle me l'avais demandé je suis allée retrouver ma mère sur son lieu de travail.
Ensuite nous sommes allées toutes les deux en voiture sur mon lieu de stage.
La patronne et ma mère ont discutées, de moi. Elles ont dit que c'est normal, que je suis normal. Que dès demain je serais encadrée et entourée.
Ma mère et la patronne se ressemble beaucoup, pas physiquement ni la façon de parler, elles ont toutes les deux le même regard sur moi.
«Tu es une petite fille adorable avec beaucoup de capacités. Tu as quel age?
-Trei... Seize bientôt dix-sept. (J'ai toujours envie de dire Treize ans, un lapsus?».
-Tu as toute la vie devant toi! N'hésite plus t'exprimer! Tout le monde sera pour toi.»
Après ma mère m'a raccompagnée jusqu'à la maison. Elle ne m'a pas adressé la parole trop occuper à s'énerver contre les autres automobilistes.
...............................................................................................................................................................................................
Artiste: Hocus Pocus
Chanson: Normal
Chanson: Normal