School-Day

Thérapie clavier

Jeudi 13 janvier 2011 à 19:06

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Natsuko Illustration

13 Janvier

J'entre dans le metro, il y a un monde fou, tous entassé à attendre ne sais quoi, «La ligne 1 est fermée» dit une voix dans un mégaphone, heureusement que je suis partie tôt de chez moi c. Je prends la ligne voisine qui est aussi bondé que Tati les jours de Solde.
Dans le wagon de suis emportée vers le fond, où je suis bizarrement, pas du tous écraser. Pendant les Parisiens près des portes sont aplaties.
Je profite de cette exceptionnel situation confortable et enviable, pour fermer les yeux, rêver à monde parfait fait de douceur et de dentelle, un monde magnifique...
«Ah! C'est ma station!», je manque de me faire manger par les portes.
Changement de ligne. A mes côtés, un petit garçon révise l'orthographe avec sa mère,et dire qu'à son âge, je déprimais parce que je ne parvenais pas à supporter la façon que, je trouvais barbare, de tous nous mettre en compétition les uns contres les autres. Ça me fessait horriblement peur, mais trop petite et trop timide pour expliquer quoi que ce soit, on disait simplement de moi, que j'avais besoin de plus de soutien. Résultat ma maîtresse, m'interrogeait plus souvent, mais ignorant sincèrement la réponse, les élèves se moquait de moi et la prof s'obstinait à m'interroger une dizaine de fois par jour. Pas étonnant que je disais si souvent à ma mère «Je suis maladeuuuh...»

Enseignement Professionnel:
Je croie bien que je suis la seul à aimer les points à la main, entre Disneyfan qui ne coud toujours pas droit puis geint: «Mais!! C'est à cause de mes yeux!!», la pauvre elle est le clichée total de la gauchère, maladroite, lourde, et incapable de contrôler son auriculaire et La lesbophobe qui ne différencie pas d'un fils rouge et un fil noir.
Aujourd'hui, contrairement à la semaine dernière, la prof me parle avec respect et douceur, cette femme est vraiment étrange, a croire qu'elle me confond une fois sur deux avec quelqu'un d'autre.
Disney fan me tire par la capuche,
«Dis!! Dis!! Tu sais qu'il y a bientôt mon spetacle? Tu viendras hein? Hein?
-Mais c'est dans trois mois.
-Attend je t'écris l'adresse!
-Tu devrais travailler au lieu de perdre ton temps!
-Tien!»
Finalement j'ai perdu son papier, je vous jure que j'ai pas fait exprès!
Cantine:
Je déguste une délicieuse tarte saupoudrée de crème, un délice, la cuillère dans la bouche je ne peux qu'imaginer être dans le wonderland lolita.
La Lesbophobe assise à côté de moi, me sort de mon délire sucrée:
«Hey! Tu crois qu'il y à des lesbiennes dans le lycée? (Ce genre de choses semble vraiment l'intriguer)
-Ba évidemment.
-Haa..
-Tu sais tu devrais laisser les gens aimer qui bon leur semble.
-Oui, oui je sais c'est pas ça! Mais j'aimerais bien être amie avec une lesbienne.(Cette remarque m'amuse un peu)
-Ba je croyais que tu avais une amie qu..
-Ah non! Pas elle! En faite c'est trop une salope!
-Je vois.»
Une fois fini, je vais au gymnase, en chemin je passe devant un arrêt de bus qui peut m'emmener en pres de chez moi, comme par hasard le bus arrive pile devant mon nez, j'ai envie de plaquée le cour de sport et rentrer chez moi. Mais je me résigne et entre dans le halle du gymnase.

EPS: Étrange, je pensais que c'est parce que je lissais que mes deux profs de sport me laissaient tranquille mais en faite, même assise à ne rien faire ils ne baissent jamais les yeux vers moi...
C'est pratique mais relativement vexant...
Chimie:
Contrôle, je ne connais rien, je coche des cases au pif (Ça me fait penser à "Baka to test to shoukanjuu"). Le contrôle finie, la prof se lance dans une grande explicitation de "Pourquoi les jeunes n'ont pas de travail?".
Moi et La Lesbophobe, on parle dans notre coin du dernier épisode de "Arakawa under the bridge x bridge". La prof nous voit, ou bien nous entend, c'est alors que sans doute pour plaisanter elle prend sa trousse dans la main et nous menace de nous la lancer.
Un éclaire glacer transperce mes veines, cette main dresser vers moi, ce signe de violence, me donne un flash back. L'époque ou mon père nous frappait mes frères et moi. Comment oublier son expression, les heures durant lesquelles la tête entre les genoux dans la pénombre de ma chambre, de toutes mes forces je haïssais la douleurs de ces coups, la jalousie que j'éprouvais quand les pères de mes camarades venaient chercher leurs bouts de chou à l'école, je l'ai trouvée beau, je l'ai trouvée en forme, jeune, joyeux, et je me détestais.
L'air de rien je dis à la prof «Voyons madame c'est illégale!» Ça à fais rire la classe, j'ai le coeur serré.

Sur le chemin du retour, je marche le plus lentement possible, je me sent mélancolique, Il ne fait pas chaud, il ne fait pas froid. Le ciel est gris mais il ne pleut pas. La brise sur mes joue, fait danser mes boucles. Un temps spécifique de Paris il me semble.

Par maud96 le Jeudi 13 janvier 2011 à 23:12
Merci pour ce petit bout de vie si simple, mais que je trouve toujours très parlant. Tu as raison dans ton com : la tentation de violence est partout, et il faut toujours réagir contre son irruption.
Tu sais, les plus "violents" en parole contre les homosexuels sont souvent ceux ou celles qui luttent, à l'intérieur d'eux-même, contre des tendances homosexuelles qui leur font peur. Ainsi peut-être ta copine "lesbophobe".
 

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