6 Novembre
Je me suis couchée à minuit et quelque, et je me suis réveillé à dix-huit heures et demi... C'est pas mon record mais c'est quand même pas normal. Pour résoudre ce problème, on m'a déjà proposé de faire une "Chrono thérapie", mais vu comme je suis imprévisible, qui fais les choses a la dernière minutes ou dans n'importe qu'elle ordre. Je me suis dis, A quoi bon? Et puis je m'aime bien comme je suis, sans ces petits détailles exceptionnels de moi, je me sentirai vide, vide de banalité.
A mon réveil ma mère est partis je ne sais où, sans doute avec Machin. Dans la poubelle elle a jeter ma partis du repas. C'est vexent et immature de ça par.
Finalement elle rentre accompagnée d'une amie de son travail, une femme qui ce donne l'air de tous savoir sur moi, parce que ma mère raconte tous, vraiment tous et beaucoup trop.
Avec mon sweat trop grand et les cheveux en pétard (Ben oui je vient de me lever...) je préfère aller me caché, c'est sans compté les «Ba alors! Viens dire Bonjour!» de ma mère.
«Alors comment ça va l'école?
-Je...
-Ta mère m'a dit que tu était très heureuse!
*Je détourne les yeux*
-Et c'est quand est-ce que tu t'es coupais les cheveux?On t'a coupais beaucoup?
*je montre m'a hanche *
-Non! Tant que ça ?!
-(Vous n'êtes pas obligé de crier)»
Ma mère arrive, c'est le moment de déguerpir.
Alors comme ça j'adore cette école? Oui c'est sur je suis avec des personnes qui je n'aurai jamais cru puisse exister. C'est une véritable découverte, même une fascination!
Mon frère sonne à la porte, il a du ce disputer avec notre père, et il cherche un endroit ou aller. C'est dire avec mon père, même dire bonjour peut engendrer une dispute.
A table, on se moque, de la copine de ma mère, qui parle de Facebook comme une Ado boutonneuse et qui a cramé les pommes de terres sautées.
Au moment des adieux, j'ai le cœur serré. J'aimerais que l'ont habite à nouveau sous le même toit. Mon quotidien serais moins lourd, et la maison plus chaleureuse.
7 Novembre
Un ptit idiot qui sert d'ami à ma sœur s'invite chez nous. Un sale môme bruyant qui va et vient chez nous comme dans un poulailler.
Ce surexciter s'amuse à courir après mon chat, j'ai trop peur qu'il la traumatise, je la prend dans mes bras et nous enferme dans ma chambre en attendant qu'il parte.
Au diner, la poile est peut-être brulante, mais ma mère me lance des regards glacés. Elle balance le plat sur la table, comme on donne de la bouillie à des porcs. Je préfère m'éloigner de cette cocote minute qui pourrai exploser n'importe quand, sur n'importe qui.
8 Novembre
Mon chat miaule pour que je lui ouvre la fenêtre, une bourrasque vent glacer s'engouffre dans la pièce et fait voler mes cheveux. L'hiver, ça me rappelle l'époque où mon père nous emmenait dans un chalet à la campagne. Je me souvient encore de mon énergie, de mes bouclettes blondes. Avec mon manteau rouge ma mère me surnommait son p'tit chaperon rouge. Quand la neige recouvrai le jardin, mon cœur s'emballait Je courrai dehors, ignorant le froid, ignorant le vent, voulant absolument être la première à m'arquais le sol de mes souliers. Ma poupée préfère me regarder sur le bord de la fenêtre de ma chambre, courir pour me réchauffer, sauter pour atteindre les cieux, me rouler dans la neige pour me sentir vivante. Mes parent encore sous leurs couettes, personne pour me surveiller, je me sentais comme un petit louveteau, peut-être sans défense mais libre.
Cours de japonais: Il y a une pluie infernal, la sortie du métro et l'établissement ne sont pas très éloigner mais ça a suffit à ratatiner mes beau cheveux, j'aurai dû prendre un parapluie.
En cours on fait un jeu de l'oie, mais avec les verbe en japonais. On doit construire une phrase avec le verbe. C'est une bonne technique pour réviser.