Je n'ai pas trouvée le sommeil, j'ai dû aller en cours le cerveau à moitié en veille.
Dehors j'ai terriblement froid, «C'est parce que tu n'as pas dormis!» Me dirais ma mère.
Enseignement Professionnel:
Nous ne sommes que cinq élèves (sur quatorze) et l'école semble vide.
«Les stages ont commencés pour beaucoup de classe, explique la prof, Ah! Et comme prévu vous aurez contrôle!»
Derrière les geignement de mes camarades je suis toujours aussi épuisée et ça me rend pessimiste:
«Qu'elle le balance son contrôle, c'est pas ça qui changera votre pauvre vie misérable d'imbécile heureux!»
La prof distribue les copies, quand elle a le dos tourné la hyène et la sorcière s'amuse à faire semblant de lui donner des coups de pied.
Sur le contrôle je gribouille des réponses, non sûr de moi.
Pause:
Inconsciemment je suis le groupe jusqu'au Foyer.
Une salle destinés au élèves, ou sont installé, tables, chaise, canapé et radiateur, mais ou il y a souvent beaucoup de trop de monde.
Sur l'un des canapés, je pause ma tête sur les genoux de ma camarade (Je n'arrive pas a lui trouvée un bon surnom. Je vais commencer à l'appeler Baby, c'est comme ça que son p'tit ami l'appelle, m'a telle confier). Elle aussi est épuiser, par une nuit blanche.
Confortablement installer, je me laisse emporter par un petit somme.
« -Houhou! Ça à sonnée!
-Hum...
-Un vrai chat cette fille!»
Re Enseignement Professionnel:
On réalise une veste, on commence par les tracés des patrons. A chaque fois que je me baisse sur la table, mon ventre me fais souffrir le martyre:
«- aï aï aï...
-Qu'es qui t'arrive?
-J'ai mal au ventre...
-Tu veux aller à l'infirmerie?
-A ça non! Jamais!
-Pourquoi?
-Ça va passer.»
Cantine:
D'autre élève arrive dont Disneyfan, je me disais que la journée était calme...
J'avale difficilement les aliments, mon assiette à demi entamer, je me stoppe.
«-Qu'est-ce qui t'arrive?
-Humm, je réfléchie ou je pourrais aller dormir.
-Va au foyer!»
Bonne idée, comme il n'y pas beaucoup d'élève le foyer est peut-être vide.
Je pousse la lourde porte du foyer, il est effectivement vide.
Je m'allonge sur le canapé le plus proche. Mon sac comme oreiller, les écouteurs toujours sur les oreille, je me laisse rêver, voyager dans des contrées différentes, des paysages inattendus.
«-Ma femme!!
-Oh...Salut.
-Ch'ui toute seul! Vient avec moi!»
Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle m'emporte par le bras.
«-Tu n'ai pas en stage normalement?
-Si, mais je passe juste.»
J'aimerais bien que la poupée de porcelaine passe aussi, tien? Qu'est-ce qui me prend de penser a elle...J'ai comme envie...De la voir...
Alors que je suis trainée dans toute l'école tirée par le bras, on croise Pepito, qui m'attrape l'autre bras:
«-Vient, avec moi au CDI!!
-Euh..Mais je suis ave...
-Ok! A plus ma femme!»
Je me demande a quoi je sers...*Goute*
Au CDI Pepito ce précipite sur un ordinateur. Le monsieur du CDI souris en me voyant:
«-Alors cette nouvelle?
-Je pense a essayer de l'améliorer un peu...
-Oh, j'espère pouvoir la lire bientôt quand même!
-Oui.»
PSE:
On est cinq a attendre devant la salle que la prof arrive, les autres sont en train de courir je ne sais ou dans le lycée.
Je suis allongée sur les genoux de Baby, seul les yeux fermés j'écoute leurs conversation:
«-Va s'y nique ton père!
-Et s'te plait parle pas de mon père,Ok?
-Si je veux!
-Nan! Mon père est mort OK?
-Quoi?
-Mon père naturel !
-On dit Biologique.
-Ouais Biologique, parce que j'ai était adopter! Je l'ai su que quand j'avais treize ans! Ouais, et ouais, même quand on me l'a dit j'étais genre euuh et tous!
-A je savais pas.
(Elle..elle y croit???!)
-A la télé j'ai vu, un type qui l'a su a 50 ans!
-Ouais, des fois dans le métro j'me dis et sa ce trouve lui c'est mon oncle ou elle c'est ma sœur et tous.
Patati patata, je n'ai jamais entendu un telle mensonge de toute ma vie!!! La pauvre elle a tellement une vie lamentable, et banal qu'elle s'invente des histoires de séries B.
Ras le bol d'entendre du n'importe quoi! J'aimerais m'exprimer, lui dire «Menteuse!» mais je ne dois pas, je dois m'effacer, qu'elles m'oublient.
Finalement la prof n'est pas venu.
Math:
En me voyant la prof me demande d'aller justifier mon absence pour la semaine dernière. Je prend mon carnet et par chez le CPE.
Sur place, j'explique à une surveillante mon problème, mais elle me tend un billet de retard...
Je n'aime pas les malentendus, et je n'ose jamais re expliquer, ça me donne l'impression d'être lourde, d'ennuyer les gens, les gêner, et je déteste ça.
Je retourne en classe:
«-Alors?
-Elle m'a fais un billet de retard.
-Mais c'est pas ce que j'ai demander!
-Oui
Elle soupir, visiblement elle n'aime pas ma réaction.
-Bon c'est pas grave va t'assoir.»
Français:
Baby et moi, nous installons au pied de la porte en attendant la prof.
«-Je suis fatiguer me dit elle
-Humm...Courage.»
Ça fatigue, n'ai pas seulement un manque de sommeil, je sent qu'elle n'est pas heureuse. Mais je ne trouve rien a dire. Je sais que la tristesse aime la compagnie, alors je pause ma tête sur son épaule, pour lui offrir du contacte humain.
Au bout d'une demi heure la prof arrive enfin. En cours elle nous donne un texte à recopier sur une feuille blanche, je m'execute et fini le travail en quelque minutes. Je regarde autour de moi, et je vois que tous le monde s'aplique le mieux du monde, elles tracent des lignes au crayon, tirent la langue de concentration.
Elles prennent vraiment ça (trop) au sérieux...
Petite, ma mère ne voulait pas m'acheter des feuilles de classeurs «Ça coute trop cher!» me disait elle. Je devais me débrouiller pour écrire droit si je ne voulais pas me faire engueuler par la prof «Vous n'êtes pas capable de faire un travail propre?!» ses cries me terrifiais.
Anglais:
Enfin la dernière heure, je sent mes paupière lourde. J'ai hâte de rentrer a la maison.
«Aah... Mon lit tu me manque.»