School-Day

Thérapie clavier

Lundi 26 novembre 2012 à 22:11

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22 Novembre
Bien que je me sois réveillée de bonne heure mes longues minutes passé à traîner dans la baignoire m'ont mise plus vite que je ne pouvais m'en apercevoir en retard. Je me presse de tous les côtés de l'appartement pour rassembler mes affaires puis cours jusqu'au métro où je profite d'être assise pour mettre mes lentilles. Certains se révolte de m'entendre dire que je mets mes lentilles dans le métro : « Mes c'est sale ! » « Les microbes ! » disent-ils tous. Je leur hausse les épaules en unique réponse.

Enseignement professionnel :
J'arrive finalement à l'heure. Je m'installe à ma table et continue mon travail.
Nous travaillons tous sur le ''chapeau des catherinettes'' une coutume venu des ateliers de couture de Montmartre, qui veut qu'à la saint Catherine, toutes jeune fille non marié à moinsde 25 ans ''Porte Catherinette'', chapeau fabriqué par la couturiere en portant les couleurs jaune et vert. Couleurs visible afin de signaler à ces messieurs que mademoiselle est libre. Aujourd'hui bien sûr plus question de se marié, ni de jeune fille. Mes camarades masculins porterons comme moi leurs chapeaux jaune et vert.

 Cantine :
Après mangé, je retrouve ma petite soeur japonaise. Qui m'inquiète, elle semble si mal à l'aise aux contactes humain, mais elle semble s'être habitué à moi, à force de la toucher, de lui ébouriffer les cheveux, de la prendre dans les bras sans parler du nombre incalculable de fois où je lui ai tenu la main. Cependant j'ai remarqué un nouveau regarde qui a germé au fond de ses yeux, je ne sais pas encore si c'est de l'admiration ou de l'amour. Je fais mine de rien pour l'instant, s'il s'avérait que c'est de l'amour...Je ne sais pas.

Avant de partir en classe j'accompagne ma petite soeur japonaise jusqu'à sa salle de broderie. Nous croisons le groupe de copine à qui j'ai montré mes dessins et depuis s'autoproclame mes fans. Ce qu'il y a d'intéressant c'est que parmi elles, il y a une fille avec des mèches tressées rouges qui me lance des regards qui veulent tout dire. Ca me fait tout drôle d'être aussi populaire...
Voyant une occasion de m'adresser la parole, elle s'avance vers moi :
-Tu m'apprendrais des mots en Japonais ?
-Ouais pourquoi pas ? Tu veux savoir dire quoi ?
-J'sais pas....L'alphabet ?
-Ah...Alors l'alphabet en japo...
Je suis sur le point d'entrer dans une grande expliquation grammaticale mais une de ces copines me coupe la parole : -Ba, donne lui ton numéro et comme vous....Parlerez...Tout ça. Tu vois ? »
Je souris, oui je vois très bien ! A ce que je vois, la fille aux mèches à parlé de moi a ces copines. Mais je n'ai plus le temps et m'enfuis et boucle la conversation avec un « On se voit à la pause s'tu veux ! »

Malgré le fait que j'ai apporté mes affaires de piscine, la grève des maîtres nageurs se poursuit. Monsieur Thomas en profite donc pour nous réquisitionner et continuer nos chapeaux, dont il s'inquiète de ne pas voir finit pour le défiler. Comme je ne peux pas continuer mon travail, je m'amuse avec le philippin. Un garçon gentil comme tout. On joue par exemple à la ''Battle de regard'' ou au ''passe ou passera pas ?''. Comme des gamins en somme.

Pause : Comme promis je retrouve les brodeuses. Dans le groupe il y a, bien entendu ma petite soeur Japonaise, la Bollywood, une sur-excité de service qui m'appelle ''ma femme'' (Décidément), une grande au dos courbe à force de fréquenter des petites tailles comme les nôtres et pour finir la Portugaise. Sur le banc de la cour intérieur, je parle à la fille aux mèches, décidément très intimidée, elle essaie de trouver avec peu de moyen de quoi me parler et m'interroger. Puis finalement arrive à me demander mon numéro que je lui donne sous le sourire de ces copines qui gloussent joyeusement.

Français :
Il nous manque des notes pour le trimestre alors pour le cour ce n'est pas la suite des ''enfants du paradis'' que l'on voit, mais une rédaction, le thème : « Écrire comme si c'était votre blog » Haha, j'ai été tenté d'imprimer un de mes vieux article mais je me suis tout de même résigné à écrire quelque chose de nouveau. Que je publierais, peut être.

La journée finie, J'apporte chez moi un peu de travail de couture, sinon je ne pourrais jamais finir mon chapeau avant le défilé de demain...

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Eligh
Soul on the road


Samedi 24 novembre 2012 à 15:22

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21 Novembre
Je quitte la maison de mauvaise humeur, avec une nuit blanche derrière moi et un nuage de mélancolie au-dessus de la tête. Triste et inquiète de ne pas réussir à être impeccable pour conserver la confidence de ma mère, à faire tout à la perfection pour recevoir l'amour de mon professeur ou être parfaite pour garder l'admiration de mes petites soeurs.
A la sortie du métro, je reçois des petites goûtes de pluie sur le crane, je me camoufle alors dans mon écharpe la montant au maximum sur mon visage, afin de me préserver de cet intempérie jusqu'au lycée. Où je prie la gardienne de me laisser aller rejoindre le bureau de ma gentille CPE.
Je n'es pas le temps de toquer à la porte, que la CPE lève la tête vers moi :
« Et ba alors, on s'inquiétait ! »
On? A peine le temps de m'interroger que le surveillant arrive derrière moi et poursuit les timides réprimande de sa collègue
« Ba ouais t'imagine ! Deux jours ! »
Le lycée est petit, si petit que le surveillant à le pouvoir de tout connaitre et de tout s'informer, ce qui bouleverse quelque peu mes habitudes de me faufiler entre deux prénoms dans une longue liste de parfois plus de mille élèves.
Sans répondre je sors mon carnet pour noter ma longue absence,
« Tu as le droit de t'asseoir. »
Le visage toujours penché sur mon cahier je lève les yeux vers la CPE, elle me sourit, comprenant bien qu'elle ne désire pas me voir filer aussi facilement, je m'exécute.
Mes fesses posées sur le fauteuil, elle démarre sa séance de devinette :
« -Tu n'es pas venu à cause d'un problème avec tes camarades ?
-Nan j'ai de bons amis.
-A cause de la couture ?
-J'aime la couture.
-Tu sais souvent les jeunes ce mettent eu même de la pression, avec le defilé qui arrive tout ça.
-Je gère très bien ma pression. »
Le ton que j'emploie, froid et exaspérer, fait disparaître le doux sourire de ma si gentille CPE, je regrette déjà, mais inutile de m'excuser :
« J'étais juste fatiguée »
J'achève avec ces mots et laisse sur le bureau mon billet d'absence rose. Evitant le regard du surveillant je quitte le bureau.
Il reste quelque temps avant que la cloche ne nous fasse entendre sa mélodie, je m'installe dans la ''salle de bal'', sur une table pour gribouiller des idées pour le concours de
datSmutti sur Deviantart.
La fashion s'écroule sur la chaise voisine comme une femme hippopotame en soufflant de tous ces poumons, on papote un peu, ou plutôt elle me pose des questions à la chaine, mais j'ai du mal à ne pas répondre avec un détachement et un Je-m'en-foutisme total qui me colle que trop souvent :
« -Pourquoi t'as pas fait une école de graphisme ?
-Parce que je déteste qu'on me dit ce que je dois dessiner.
-J'avoue. »
PSE :
Dans le couloir, devant la porte de la salle j'attends la tête contre le mur que la prof veut bien se montrer.
Les embrassades surprises de mes petits manques de me faire manger le sol :
« -Tu repooonnndais pas au SMS !!
-Ca va ? T'était malade ?
-Nan »

Je leur tourne le dos en entend la clé ouvrir la salle.
Contrôle, la prof récite les questions, lentement, trop lentement, levant les yeux au ciel et expriment mon impatience en fessant sautiller mon genou du bout du pied. Une fois la septième et dernière question dictée, j'écris à toute vitesse les réponses, puis tend ma copie à ma prof à quelque centimètre de moi, elle me fait les yeux en bille l'air de dire « Déjà ?! » pendant que ma camarade la grassouillette qui me fait face mâchouille encore son bouchon de stylo sur la première question.
Les minutes passent, je me balance sur ma chaise, ma voisine de table, la blonde bouclée, s'intéresse à moi :
« -Tu n'étais pas là hier ?
-Nan.
-Malade ?
-Nan.
-Coup de blues ?
Je lui souris, elle est intelligente.
-Mouais.
-Et ça va mieux ?
-Ouais. »
Le cours ne tenant plus que deux minutes, nous sommes libre de nous déplacer.
Je ne la vois pas, mais je sais que c'est ma petite soeur emo qui me pose son bonnet à oreille d'ourson sur la tête, puis elle me masse les tempes à travers la fourrure, c'est si agréable que j'en laisse mon corps s'affaler sur ma chaise, les bras ballant. Ma petite soeur chinoise vient à son tour posé sa tête sur ma cuise. Elles sont si adorables.

Cantine :
A table, comme je l'ai coutume de le faire, je m'empare du verre de ma petite soeur chinoise pour boire une ou deux gorgées. Avant que mes lèvres ne touchent l'eau, elle m'arrête :
« -T'es malade non ?
Je lève les yeux au ciel et bois.
-J'ai l'air d'être malade ?
-Oui.
-A bon ?!
-Oui t'as une toute petite mine.
Ma petite soeur emo réplique elle aussi :
-T'as l'air pas très bien. »
Je pince mes lèvres pour cacher mon sourire, ça me plait qu'elle s'inquiète autant.
« -Je vais bien.
Dis-je pour les rassurer en me levant,
-Tu pars déjà ?
-Moui. »
A la sortie du réfectoire, m'attend ma troisième petite soeur, une franco/Japonaise qui m'attendrit au plus haut point, son côté ''pas sortie du placard'' me charme. J'aimerais l'encourager et détruire ces préjugés sur l'amour.
Je passe une vingtaine de minutes avec elle avant que le reste de la famille nous rejoignent.

Enseignement professionnel :
On me rafraîchie la mémoire, en me rappelant que Monsieur Thomas est absent, et qu'il nous laisse l'atelier pour faire ce qu'on peut s'en lui. Dans mon cas pas grand chose, alors je rejoins ma petite soeur Japonaise sur les escaliers à l'entrée de l'atelier qui fuit ces cours de sport.
Nous parlons à 80 % du temps en Japonais, pour son plus grand plaisir et du miens. Mais parfois elle m'inquiète, le fait qu'elle fuit le sport révèle un complexe sur son corps et qu'elle ne mange pas à midi un malaise encore plus profond.
A 16h30, n'ayant plus rien à faire, je décide de rentrer, je laisse mes deux petites soeurs travailler sur leurs chapeaux, leur donnant à chacune un baiser sur le front, pour les remercier de m'avoir remonté le morale.

Chaque soir plus fatigué que le précédent j'avais juste le temps d'écrire avant de littéralement dormir debout, résulta j'ai accumulé les articles sans les corriger ni les relire. Donc je me rattrape! 

Oh et voici mon dessin (à peine commencé) pour le concours =)

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Lundi 19 novembre 2012 à 16:04


Hebergeur d'image
 
18 novembre
Il y a déjà bien longtemps que je n'avais pas re goûté aux lendemains de soirées arrosés. L'ex de mon ex (ou juste L'ex) dort dans mon lit, je me réfugie dans le salon pour écrire un peu et me souvenir morceau par morceau de la veille.

Alors que je me concentrais sur ma machine à coudre pour remettre à neuf quelques vieux vêtements, mon portable reçois simultanément deux messages, de Monkey et de l'ex m'invitant tout deux à la même ''soirée posée chez Max''.
Je m'attarde quelques secondes sur la question existentiel de, comment au même moment ces deux protagonistes ont eu l'envie de m'inviter à cet instant précis parmi tant d'autre, se trouvant pourtant aux deux opposé de Paris, surtout que je les croyais résignés à laissant tomber à force d'essuyer mes refus de me mêler à ce genre de regroupement de jeunes. Mais tout de même intriguer, j'accepte.
Vers 18h l'ex arrive pour m'emmener avec lui chez Max' dont je n'ai jamais entendu parler. Sur le chemin nous croisons un de ses amis, en route lui aussi chez Max'. A mon grand désarroi je les écoute parler avec dégoût, de leurs derniers vol dans un grand magasin, de leurs amis dont ils prennent malin plaisir à dire du mal, des dernières ''meufs'' qu'ils ont soit disant ''pecho''. Plus les pas avance plus je regrette de l'avoir suivie
On arrive dans l'appartement de ce fameux Max'. Quand l'hôte ouvre la porte il s'étonne de ma présence:
« Ah, t'as invité quelqu'un ? »
Je suis sur le point de réprimer l'ex de l'avoir pas prévenue, mais il me prends par le coup me fessant ravaler mes mots.
A l'intérieur il y a déjà quelques ados, j'aperçois Monkey mais je fais mine de ne pas l'avoir vu et m'installe avec l'ex qui me maintient toujours avec son bras sur le canapé.
« On peut commencer ? »
J'ai bu quelques verres et me suis enfin laissé aller, j'ai arrêté de les prendre de haut, de les traiter de petits cons et me suis mise à parler avec eux.
J'ai même parlé à Monkey, avec un naturel déconcertant.

Dans une nuit bien avancé, je suis rentré tranquillement chez moi portant a bout de bras l'ex bien trop éméché, analysant point par point le rendu de cette soirée.
D'accord je me suis bien amusé, bien ris, mais j'ai toujours cette sensation d'avoir perdu mon temps. Au lieu m'écrouler sur un canapé à picoler, j'aurais pu jouer à Resonance of fate, dessiner, ou lire les voyages de Gulliver. Je n'aime pas aller en soirée, tant pis si l'ex continue à me traiter de Nolife ou autre Geek. Mes animés compte plus que voir ce demi-cerveau, qu'il continue, lui, a se bousiller les neurones, a se battre avec d'aut' type, a trouver sa "vie" plus '"vie" que la mienne.
« -Tiens, quand on parle du loup.
-Hein ?
-Nan rien.
-Déjà levé ?
-Yep, bien dormis ?
-Ouais et toi, tu t'es bien amusé hier soir?
-Moui. »

Dimanche 30 septembre 2012 à 19:52

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28 Septembre (Suite)
Je claque la porte derrière elle, je ne veux plus la revoir, plus jamais. J'en ai marre de cette fille, peu importe ce qu'elle ressent, qu'elle fasse ce qu'elle veut avec qui elle veut. Ca ne me regarde plus désormais.
Ma tête cogne et résonne, je me glisse dans mon lit, ça ira mieux demain.
Avant de tomber dans le sommeil je remémore dans ma tête tout ce qu'il vient de se passer.
A peine rentré chez moi, Monkey m'envoie un message, « Je suis arrivée ».
Je vais lui ouvrir. La porte entre-ouverte elle me tombe aussitôt dans les bras.
« Tu m'as manquée ! »
Son odeur, ça fait longtemps, cette nouvelle coupe de cheveux et a-t-elle toujours était aussi grande ?
« -Nouvelle coupe ?
-Toi aussi.
-Ca te va bien.
-Toi aussi. »
On s'assied sur le canapé du salon, elle parle, elle parle, de tout et de rien, des gens du lycée, ses nouveaux profs, sa famille, mais très vite un blanc s'installe.
Je casse ce silence:
« -Qu'est-ce que t'es venu foutre ici ?
-Je sais pas.
-Menteuse.
-Si je suis venue pour parler.
-Menteuse.
-...
-Quoi ?
-J'ai un truc à te dire.
-Je t'écoute.
-Ok... Nan, finalement j'peux pas le dire.
-Ecris-le alors.
-...
- Chuchote-le.
-C'est pas un truc qui se dit dans l'oreille.
-Pourquoi ? Ca va m'énerver ?
-Je sais pas, peut-être, ou bien ça va peut-être te faire plaisir.
-Dis le alors, tu verras bien.
-...
-...
-Ok.
-Oui ?
-Nan j'peux pas.
-Pffff...
-Tu me plais.
-Je te plais ? »
Elle cache son visage entre mains, embarrassée par ses propres mots. Je m'allonge en pausant ma tête sur ses genoux. Elle caresse mes cheveux court :
« -Depuis combien de temps ?
-Tu te rappelles quand on s'est vu à Japan Expo ?
-Ouais (Je me souviens surtout que je ne fessais pas du tout attention elle. Ennuyée elle est partie. « Tant mieux » Je me suis dit)
-Quand je t'ai vu avec ton frère, j'étais trop jalouse.
-Mais c'est mon frère.
-Je sais, mais tu lui tenais la main et tout, vous aviez le même sweat shirt. On aurait trop dit un couple...
-...
-...
-Et maintenant ?
-Maintenant ?
-Je te plais, alors maintenant, qu'est-ce que tu attends de moi ?
-Je sais pas.
-De quoi as-tu envie ?
-Je sais pas.
-Tu y as réfléchi ?
-Oui.
-Alors ?
-Je sais pas.
-Tu ne sais pas grand-chose...
-Hein ?
-Nan rien. T'as pas trente-six solutions.
-Comme quoi ?
-A : On sort ensemble.
B : On ne se revoit plus jamais.
-NAN ! Pas ça ! Pas le B ! Et le A je sais pas...
-T'as une autre idée ?
-On reste amies ?
-Mauvaise idée.
-Pourquoi ?
-Après tout ce qui s'est passé entre nous, après ce que tu viens de me dire, tu crois vraiment qu'on peut rester juste des amies ?
-...
-Tu sais pas ?
-Nan. »
Elle n'a pas changé. Toujours à ne pas savoir ce qu'elle veut.
Elle n'a pas l'air de s'en souvenir mais, moi je m'en souviens. Ce qui s'est passé à l'endroit même où elle est assise, je n'ai jamais autant été sous son charme qu'à ce moment-là. Puis elle me sort « C'était pas sérieux », pas sérieux ?! Pas sérieux ?!! Cette petite idiote m'a bisé le coeur, je me suis promise de ne plus jamais la revoir et aujourd'hui elle revient me fait les yeux doux et me dit que je lui plais ?
Mon portable est tout près, je tends le bras pour l'attraper.
« -Tu fais quoi ?
-Je lui envoie un message.
-A qui ?
-A ton ex, tu sais le mec que tout voulais oublier en couchant avec moi.
-C'est pas vrai !
-Si.
-J'me suis pas servie de toi !
-Vraiment ? C'était quoi alors ?
-J'sais plus...Un truc comme ça !
-"Un truc comme ça" ? T'était juste en chaleur alors ?!
-Arrête ! »
Elle a raison, je vais trop loin.
« -J'lui ai dit au fait.
-De quoi ?
-J'arrive pas à t'oublier.
-Il a dit quoi ?
-Il m'a dit que j'te mérite pas. »
Pas tord, elle me soule c'est un fait.
Son ventre gargouille.
« -J'ai faim.
-Oui, j'ai entendu.
-J'peux me faire à manger ?
- Sers-toi. »
Elle fouille dans le frigo et sort une barquette de ravioli aux épinards. Monkey n'a aucun mal à se retrouver dans la cuisine, comme si elle connaissait déjà ma maison par coeur.
« -Sale fille.
-T'es une fille aussi j'te signale. »
Je l'observe s'afférer dans la partie cuisine, toujours de dos, elle ne m'accorde aucun regard. Ma tête me fait mal et je me sens lourde de sommeil.
Mon portable vibre, signalement que son ex m'a répondu, j'attrape mon portable et pianote une réponse. Quand je relève la tête, je sursaute presque. Elle me fixe :
« -Je suis jalouse.
-De lui et moi ?
-De lui.
-C'est un garçon je te rappelle.
-Je sais.
-Et c'est ton ex.
-Je sais.
-...
-Je veux sortir avec toi.
Nous nous fixâmes.
-Ca crame. »
Elle se retourne paniqué et essaye de rattraper les dégâts.
Je fais de mon mieux pour respirer, je ne sens mal. J'aimerais qu'elle parte pour que je puisse aller me coucher, mais elle ne semble pas se rendre compte de mon mal-être.
Je lui "plait", elle ne "peut pas m'oublier", c'est bien mignon, mais plus elle reste là, plus je me rappelle à quel point je l'ai haï. Je l'ai détesté, elle et ses fausses excuses. Je me suis bien rendu compte qu'elle a honte d'être avec une fille.
Alors à quoi bon ? A quoi bon elle vient vers moi prétendant qu'elle est prête ?
Vas t'en. Vas t'en ! VAS T'EN !!
« -Ca va ?
-Hein ? Euh...Oui, je crois que j'ai attrapé froid...
-...Tu...
-Je ?
-Regarde...
-Je regarde ?
-J'veux dire écoute.
-Oui ?
-... »
Elle ne dit plus rien. Elle s'installe pour manger, je la fixe un temps, mais le sommeil se fait trop fort. Je m'écroule et m'endors sur le canapé.
A mon réveil, Monkey a son sac et ses chaussures :
« -Aaah...Tu t'en vas ?
-Tu te sens bien ?
-Plus ou moins »
Ma mère qui est arrivée pendant mon sommeil, nous suis du regard. Elles parlaient ensemble ? De quoi ? De qui ?
Je raccompagne Monkey jusqu'à la porte :
« -Salut.
-Salut. »
Sans aucune bise, ni embrassade, ni bisou, elle disparait au détoure du couloir.
Je claque la porte derrière elle, je ne veux plus la revoir, plus jamais.

Suis-je la méchante?

Samedi 29 septembre 2012 à 15:17

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28 Septembre

Hier soir, j'ignore ce qui m'a pris ou ce qui m'est passé par la tête, à moins que ne l'ai perdu momentanément : J'ai répondu à Monkey, alors que ça fais plus de trois mois que je ne lui donne pas de nouvelle, filtre ses appelles et ignore ses SMS, dans le but qu'elle se lasse et de la sortir définitivement de ma vie.
Mais là, bête comme je suis, j'accepte de la voir demain après les cours. Et on est demain!
Comme j'aimerais retourner quelques heures en arrière et ne pas lui répondre ! Elle est de retour pour une fois plus me sortir par les trous de nez, me taper sur le système et me courir sur le haricot.
Bien sûr, je pourrais annuler, lui dire que je suis occupée, mais je n'ose pas. Est-ce que par hasard je n'aurai pas aussi envie de la voir ?

Au lycée, je m'assieds sur les escaliers, en attendant que mes petites soeurs arrivent, elles sauront comment me faire sourire.  

Enseignement professionnel :
Je fini de fabriquer la pochette pour portable en feutre et je mis suis appliqué comme jamais pour pouvoir sans honte l'offrir a mon amie d'enfance. Je compte aussi Broder le prénom de mon amie d'enfance. Je suis sûr que ça lui plaira !
Nous avons aussi organisé les élections des délègués. Je suis élu a l'unanimité, moi et l'autre idiot. Il n'est pas vraiment idiot le fashion, mais son côté gamin m'exaspère un peu...Un tout petit peu...Qu'est-ce qu'il lui à pris de plier son butin de vote en avion en papier ?!

La Dijonaise fabriquait depuis pas mal de temps, des minis têtes à chapeaux en plâtre (Alors qu'elle a aussi le bras dans le plâtre), monsieur Thomas toujours aussi inventif dans l'âme, à décidé qu'on ferait également des vitrines en carton plume.
Moi et ma petite soeur emo, nous nous occupons. De découper le carton plume et de monter les boites/vitrines qui mesure à peu près cinquante centimètres de haut.

En me retournant, j'ai aussi vue ma petite soeur chinoise faire de grand carré de feutre de chaque couleur qu'elle trouve et la fille a la coupe au carré vérifier les stocks en notant tout sur des petites fiches.
Aussi vite que l'éclaire, mon prof nous a toute misent au travail comme un vrai chef d'atelier !

Pendant que je montais avec ma petite soeur notre première Boite/vitrine, la grassouillette m'appela au secours pour que je l'aide à débloquer la "popeuse" (j'ai du mal à prononcer ce mot...), « J'arrive » je lui dit,  mais même pas après quelques secondes elle recommence à m'appeler « Mais vienneeeeuhh ! ». Je laisse s'écrouler la planche que ma petite soeur et moi allions coller pour aller la voir
« -Je reviens, j'vais aider l'autre tarée », elle glousse, ça me faire sourire aussi ce qui m'aide à ne pas parler méchamment à la grassouillette :
« -Quoi ?
-C'est bloqué.
J'inspecte la popeuse, je remarque vite que ce qu'il cloche
-A ouais, tu l'as bloqué.
-C'est pas moi ! C'est Machine ! Je l'ai pris après elle et blablabalbalabla...
-Ouais ouais c'est bon j'ai compris, tu l'as bloqué
-Mais nan, c'est paaaas moi ! C'est blabalablablabla (Je ne l'écoute plus, ça m'énerve ces gens qui rejettent la faute sur les autres.) »
Avec mes doigts à moitié remplie de colle, j'en fiche partout, ça glisse et je m'énerve. Je me tourne pour tendre l'objet à mon prof qui débloque le bout de métal gêneur en un tour de main. Je la tends à ma collègue qui m'attrape par le bras avant que je n'ai pu finir mon premier pas :
«-Attends !
-Quoi ?
-Je sais pas comment on remet tous les trucs. »
Je retire mon bras et ignore sa sollicitude. Tant mieux si elle me considère comme méchante, je n'ai pas l'intention d'être la page soluce de tous les canards boiteux de la classe.

Midi
Je mange avec ma petite soeur chinoise (mon autre petite soeur mange avec ces grands parents aujourd'hui). J'écoute amusée les premières impressions qu'elle a eu sur moi :
« -Quand t'es arrivé, en retard en plus ! En classe, on aurait dit que t'en avais rien à foutre ! Tu as dit "Bonjour " comme ça ! Comme si y'avait pas de problème ! T'avais pas du tout l'air timide ! C'est pour ça que je voulais trop être ton amie !
-Ah oui, et tu voulais toujours rester avec moi.
-Ouuii ! Je te trouvais trop classe !
-Qui moi ? Classe ? Hahaha tu vas me faire rougir !
-Et tu te souviens quand il y avait l'autre fille des deuxièmes années qui t'a invité à manger avec elle ?
-Oui ! Heureusement que t'était la ! Sinon je n'aurai pas pu dire non !
-Ah ! Moi je croyais que tu allais partir avec elle ! J'me suis dit « NAAN ! Pars pas ! ».
-Hahaha ! »

L'heure de rentrée, je fais une bise et un gros câlin à ma petite soeur avant de partir de mon côté. Maintenant un nouveau problème s'ouvre à moi, Monkey.

(Je vais préparer un article a par entière pour cette histoire, patience patience.)

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