School-Day

Thérapie clavier

Mercredi 26 septembre 2012 à 22:51

http://school-day.cowblog.fr/images/2/kokuhaku.gif26 Septembre
Une fois par semaine j'ai droit à une petite journée.
Un après-midi seulement de cours, qui permet de faire une petite trêve pour tenir jusqu'à la fin de la semaine et quoi de plus plaisant de se rendormir après que le réveil se soit enclenché ?

Français : Avec un projecteur le prof a diffusé un documentaire sur les civilisations indiennes précolombiennes. Ma petite soeur chinoise sur les genoux j'ai appris que les indiens ne vivaient pas en si bonne harmonie avec la nature. J'étais quelque peu accablée, somme nous condamner à détruire notre environnement comme des parasites mal vaillant qui grouillent comme un cancer lent et douloureux sur notre planète qui a eu la malchance de nous donner la vie ?

Enseignement professionnel :
On fabrique des outils qui nous serviront pour notre prochain chapeau. Des outils comme la "Galerie", le polie copier dit « Lors de la création d'un bord, la galerie permet de former le pied d'entrée de tête tout en maintenant en place sur la marotte, la matière travaillée. » heureusement qu'il y a une petite photo pour comprendre...Il y a aussi le "Bichon" sorte de mini table à repasser portatif pour former le feutre au fer.

Je travaille dans un coin à part avec mes deux petites soeurs et la fille à la coupe au carré. Nous sommes les plus avancées ou c'est plutôt les autres qui pataugent dans la choucroute, entre la Fashion qui joue à gonfler ces gants en caoutchouc enduit de résine (oui, la résine est un produit toxique) comme un ballon de baudruche, la grassouillette qui se gratte les fesses en regardant par la fenêtre sans oublier la Dijonnaise qui est arrivée le bras dans le plâtre, elle a fait des maths...

A la récrée :
Moi et mes petites soeurs sommes allées au foyer. On papotait quand le chinois au prénom imprononçable arriva part derrière et s'écroula sur mes épaules et celle de ma petite soeur chinoise en criant « Piou ! »
Choquer et un peu clairement dégouter nous nous reculâmes toutes les deux de notre opportuniste.
Je suis navrée de le dire mais "il soul tout le monde" comme le disent si bien mes petites soeurs, il est collant, aberrant, sidérant, lourd et répète dix fois la même phrase comme s'il était atteint de sénilité.
Je ne peux pas m'empêcher de faire ressortir ma méchanceté quand il s'adresse à moi, je le regarde comme a un idiot, soupire à chaque de ces débuts de phrase, réponds en un « Ouais » ou un « Nan » à chacune de ces questions et fais exprès de paraitre concentré pour justifier un « Tu peux partir ? ».
Que va-t-il devenir si personne ne le supporte ?
« Mais pourquoi il dit "piou" tout le temps ?
-Ca... »
De retour en classe, j'observe du coin de l'oeil mon prof qui encourage mon camarade chinois à lire à haute voix sa fiche. J'ai compris qu'il préfère justifier ses lacunes scolaires par ses origines, hors je sais qu'il est né en France qu'il a bien fait l'école française, du CP jusqu'ici comme tout le monde. Trop content d'être excusé grâce a ses yeux bridés.

Dans ma rue la pluie était forte, pendant que les autres piétons marchaient la tête basse et le pas rapide, moi, j'avançais lentement le visage tournée vers le ciel. Avec dans les oreilles les remix vocal sur un fond de techno post-rock de Echelon j'etais d'autant plus encourager à trainer des pieds dans les flaques d'eau.

J'aime la pluie !

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Echelon
Sleep



Dimanche 23 septembre 2012 à 14:18

http://i47.tinypic.com/531nc5.jpgJe ne me lasse pas de dessiner des pony!

20 Septembre
 Un petit événement que j’ai eu envie de raconter.
 EPS: En plein match de Badminton, alors que j’étais en train de me concentrer à renvoyer les volants hasardeux de ma petite sœur chinoise, la grassouillette qui est dans ma classe et la fille de Dijon interrompirent leur match pour venir à moi.
«-Dis, t’as un copain ?
(Ça fait longtemps qu’on ne me l’avait pas faite celle là)
-Haha ! Euh...Humm, tu crois vraiment que j’ai un copain ?
-Euh ch’ais pas, c’est pour ça que je te demande !
-Nan mais réééfléchie bien, Tu crois VRAIMENT que j’ai un copain?
La fille de Dijon plus maline parla à son tour
-Une fille ?
Avec l’évidence devant les yeux, la grassouillette répéta :
-Fille ?

 Je souris.
-Ça veut dire que t’es…
-Lesbienne.
Elles me regardèrent abasourdies. Au bout de quelque secondes de non-réaction de leur part, je repris :
-Vous avez le droit de fermer la bouche.
Elles le firent puis je continue :
-Ca ne vous pose pas de problème j’espère ?
-Non ! Non ! Tu parles aucun ! Tu sais moi aussi je suis sortie avec des filles elles étaient bi. T'es bi ?
-Lesbienne.
-Nan mais, un peu bi ou…
-Lesbienne.

 -Ah. Mais on dirait paaaaaas !
-Ah ? Mais pourquoi tu m’as demandé si je sortais avec un mec ?
-Tes bas.
Je baissai les yeux vers mes jambes et vue mes porte-jarretelles dépasser de mon short « Ah. ». Elle est du genre a penser que la lingerie ne se porte que pour autrui, personnellement je porte des bas uniquement parce que je me suis rendis compte que c’était beaucoup plus confortable, pratique, résistant et joli que les collants (En plus ça tient plus chaud).
Il y a même plusieurs filles de ma classe qui sont venues me demander où j’achète mes bas et porte-jarretelles.
« -Ça fait trop claaaasse !
-Merci. »

Ma petite sœur chinoise et venue près de moi une fois les deux commères repartis jouer leurs match :
« -Ma meilleurs amie aussi est lesbienne.
-Ah ?
-Et elle est chinoise !
-Hahaha ! »
On ne le voyait pas, mais derrière ma voix forte, je tremblais de l’intérieur, effrayée par de possibles mauvaises réactions, des insultes ou des rejets que pourraient avoir certains.
Assise en tailleur comme tomber épuisée par ma tremblote.
Ma petite sœur a trouvé les mots justes pour me rassurer, sa petite bouille appuyée sur le filet, elle continua à me sourire.

Vendredi 21 septembre 2012 à 19:40

http://school-day.cowblog.fr/images/2/1500.jpg

21 Septembre

Je marche le long du couloir assombris. Au pied de la porte de ma chambre mon chat lève la tête vers moi, ses yeux brillants d'un vert éclatant dans le noir m'attendris, je m'accroupis près d'elle et tend la main. Mon chat se lève avant que je l'atteigne, elle vacille, miaule de douleur et tombe à terre. Ses pattes tranchées me sautent alors aux yeux.

Mon cerveau hurle.

Le réveil qui annonce les news matinal me sort de ce cauchemar. Je l'éteins d'un coup de paume ignorant les quelques millimètres qu'il lui manque pour tomber au sol. Mon seul désire est de confirmer que mon rêve n'est qu'un rêve. Avec de grand pas je travers les couloirs et pénètre dans le salon.
Mon chat est endormi sur le canapé. Mon coeur se serre quand je vois ces petites pattes intactes.
« -Quelle idiote, évidemment que ce n'était qu'un rêve. »
Je donne un bisou sur le museau de ma boule de poile et me prépare pour cette nouvelle journée.

J'attrape mon livre et le fous entre mes dents, tente d'articuler un "A ce soir" avant de claquer la porte.
J'ai commencé à lire "20 000 lieues sous les mers" de jules verne, qui plus est une édition datant de 1947 ! Une petite perle que j'ai trouvée dans la bibliothèque empoussiérée du CDI de mon lycée. Une perle grâce à l'auteur, contrairement à Hunger Games que j'ai lu juste avant (mais que j'ai tout de même apprécié), le style de narration colle si bien avec le héro que je me prends à croire à l'existence de ce cher monsieur Pierre Aronnax.
J'arrive dans le métro quand une voix sucrée annonce que ma ligne est "Inactive". J'ignore qu'elle est son problème, mais cette ligne de métro est, ces derniers temps, des plus capricieuses. Impossible pour elle de se priver d'au moins une pause de quelques minutes entre deux stations au cours d'une journée.
Mon détour pour éviter ma ligne me fait arriver en retard part rapport à mon arrivée habituel. Sur les marches des escaliers, ma petite soeur émo pianote sur son portable, quand elle relève la tête d'un grand sourire elle me dit :
« -Ah enfin !
-Je t'ai manqué ?
-Oui ! »
Je l'aime beaucoup. Et ma deuxième petite soeur aussi, elles sont si drôle et adorable, suspendues à mes lèvres quand je parle, me témoignent à la fois de l'amour et du respect. Je suis contente d'être ami avec elles.

Enseignement professionnel :
Je me mets avec motivation au travail, j'ai terminé mon haut de forme et je n'ai plus cas m'attaquer aux montures sur le dessus du chapeau.
Je suis si fière de mon travail ! Je ne l'ai jamais autant été depuis ma première veste tailleur !
Je ferai une photo avant que mon couvre-chef sois envoyé en boutique !

 Entre deux coutures, j'aide mes petites soeurs à se servir d'une machine à coudre, elles me répondent faussement énervées quand je me moque d'elles.

Quand Monsieur Thomas nous à demandé si un duo voulait se présentais aux élections de déléguer de classe j'ai, par reflexe, levé le bras puis me suis retournée pour voir les possibles concurrent, mais seul le Fashion avait comme moi le bras levé. Aussitôt il vint près de moi et me pris par la hanche pour me couler à lui:
« Regardez Monsieur, on n'a pas besoin d'élections, on est les deux seuls candidats ! »
Je l'aime bien. Au début il me donnait l'impression d'un idiot, un môme se voulant adulte avant l'heure, mais je me suis trompé sur beaucoup de points, il est drôle, gentil et j'ai tendance à bien aimer les personnes "tactile" comme lui.
L'heure de manger se fais sentir dans mon ventre. Et, comme une reponse à mon gargouillement la sonnerie retentit. Je descendis les du mieux que je le pouvais avec mes deux petites soeurs qui me sautaient dans les bras.
Deux heures de math suivirent, ennuyée j'ai dessiné des petits poneys sur à côté de mes leçons et exercices pour me distraire et me faire sourire.

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SoGreatandPowerful
A beautiful Heart



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Pony pony pony!

Mardi 11 septembre 2012 à 20:46

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10 septembre
La journée fut longue. Pas dur ni triste, juste longue.
De mon réveil en sursaut jusqu'à mon écroulement de fatigue sur le canapé, il y a eu comme des siècles.
Mon petit entretien matinal avec Monsieur Thomas n'a pas eu les aboutissements que j'espérais. Dès demain je lui apporte comme promis mes résultas d'examens.
Il désirera alors si je suis apte à commencer mon apprentissage accéléré. Je trouve ça quelque peu injuste, si j'étais sortie d'un BacPro je n'aurais pas eu c'est "On verra." "C'est pas sûr." "Peut être". En tant que Prof, il aurait dû se rendre compte dès mes premières secondes avec une aiguilles que mon niveau est incomparable. J'ai appris à faire parfait, je ne peux qu'être une chapelière exemplaire.
Mais non, parce qu'il y a marqué CAP sur mon front je ne suis qu'une idiote.
Les BacPro m'énervent, ils ne valent rien et pourtant ils sont mis au centre du lycée. La jalousie m'emporte.
L'asiat et l'emo s'entendent à merveille. Elles m'aiment beaucoup aussi.
Je ne peux m'empêcher de rigoler à certaines de leur mimique, c'est comme si je savais exactement ce qu'elles pensent.
En atelier, ceux qui n'arriveront à rien se démarque déjà. Entre ma voisine qui passe son temps à s'écrouler sur moi pour savoir ceci cela, mais qui au final ne fait rien pour me redemander et la Fashion qui toutes les vingt secondes hurle en répétant qu'elle "Ne peut pas ".

Samedi 8 septembre 2012 à 17:00

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7 Septembre

Mon réveil ce fait plus difficile que ce reste du reste de la semaine. La peine s'installe quand je veux sortir de mon cocon douillet. Je me tourne, me retourne, plante ma tête dans l'oreiller, frappe des pieds le matelas, mais inutile de tergiverser plus longtemps, les vacances sont déjà loin derrière et encore plus loin devant.

Dans le métro j'achève ma lecture du recueille de nouvelle de Marcel Aymé. Le livre entier m'a beaucoup plu et son obsession de citer Dieu à chaque histoire ne m'a pas gêné plus que ça, après le classique, ma lecture s'attarde sur Hunger Games volume 1, gloussant sur les commentaires toujours aussi ridicules imprimer sur les romans à succès :
« Je ne pourrais jamais m'arrêter de le lire ! » « Impossible de le lâcher ! » « C'est comme si votre vie en dépendait. » Et ta soeur.
Devant le lycée, il y a déjà des têtes connus qui patientent, que la sonnerie les obligent à rentré en cours, pour ma part je vais comme hier sur les escaliers au pied de ma salle, mon roman sur les genoux.
Monsieur Thomas ne tarde pas à m'enjamber, je me lève précipitamment même s'il est déjà passé depuis longtemps, je me mords les lèvres honteuse d'avoir gêné le passage d'une personne, à l'avenir je me mettrais au pied des l'escalier démarrant pour aller vers l'etage au dessus.
« Déjà une nouvelle lecture ?
-Déjà.
-Je ferai bien de suivre votre exemple ! »
J'aime ce prof, il est agréable, gentil et marrant. J'ai toujours le sentiment qu'il s'adresse à moi quand il parle en classe. Surement, parce que je ne détourne pas le regard contrairement à mes camarades sorties du collège. Où, à l'époque regarder un professeur dans les yeux augmentait le pourcentage de chance de se faire interroger.
A la sonnerie mes camarades arrivent, soulignant tous le fait que je suis passée à un second livre en moins de sept jours.
En cours : L'installation des tables ont était modifié, elles ne sont plus toutes rassemblé mais éparpillé en deux par deux. Monsieur Thomas nous montre, grâce à un protecteur relié à son ordinateur, les leçons.
J'ai attentivement observé et j'ai confirmé que les cours sont sur un site internet "Monsieur Thomas.com"
(J'ai fait mes petites recherche et il semblerait que leçon et exercice sont accessibles grâce un identifient. Voilà donc la raison pour laquelle il nous a demandé une adresse mail.)
Après nous avoir menacé d'avoir impérativement nos blouses pour lundi si on ne veut pas se retrouver à la porte, on commence le cours par, d'après monsieur Thomas, la basse en tant que chapelier: Prendre la mesure du futur client.
Sur notre feuille d'exercice trois tableaux pour trois client(e)s :
Après les expliquassions « A vous de jouer » Dit-il.
Des duos ce firent rapidement, trop rapidement pour le garçon asiatique qui dépasse et timide regarde autour de lui à la limite de se rasoir et de laisser tomber.
Touchée, je décline la demande de la fille aux cheveux teints blond et bouclé:
«-Je vais d'abord aller avec lui, on pourra le faire ensemble après si tu veux.
-Ok, pas de problème. »
Avec soin je mesure à l'aide d'un ruban le tour de tête de mon client ainsi que "la mesure à cheval" qui est la distance entre la partie la plus haute du front et la bosse derrière la tête.
Quand chaque élève a fini de remplir sa feuille, le prof en vérifiant la "pointure" de chacun la note sur son ordinateur.
A ma grande surprise j'ai la tête la plus petite de la classe:
« C'est même plus petit que la moyenne ! » Mon pauvre petit cerveau...
Nos "pointures" faites, le moulage des chapeaux peut commencer.
Contrairement à se que j'étais habituée on n'utilise pas le fer sur une table à repasser. Il est installé à droite sur notre table de travail le plus possible éloigner de la bassine d'eau qui se trouve sur la gauche.
Sur notre moule en bois à notre taille personnelle surmonter d'un "gigolo", recouver de film alimentaire pour éviter la possible déteinte du feutre sur le moule. On laisse tout ça de côté et on peut s'attaquer au feutre. Avec une pattemouille imbiber d'eau qu'on pose sur le fer chaud, de la vapeur ce crée pour pouvoir ainsi détendre le feutre posé au-dessus en prenant garde à ne pas toucher le fer. Le feutre une fois mou est posé sur "la quille" un tronc de bois surmonté d'un pied en fer.
Il faut tirer sur les extrémités pour allonger le tissu, crée le fond plat et la hauteur du chapeau au de forme. Ensuite on retourne sur le moule pour modeler sa taille où le surélèvement du gigolo devient pratique vue l'allongement produit par la quille.
Tout ça fait moins mal au bras, mais nécessite de rester debout.

Récréation:
Je traine dans le coin café avec l'émo et l'asiat. Je me concentre sur mon livre. Elles parlent un peu ensemble, mais ne disent ensuite plus rien. Se lançant des regards par-ci par là.
L'asiat se lève et prévient qu'elle doit aller au toilette.
La p'tit émo se frotte les cuisses ne sachant que faire, je lui tends alors un de mes écouteurs. Elle écoute attentivement jusqu'à la fin de la chanson:
«-C'est qui ?
-The living tombstone et WoodenToaster (Lien)
- Je connais pas
-C'est normal. Qu'est-ce que tu veux écouter ?
-Je sais pas n'importe quoi sauf du rap.
-Oh ! Il y a des rappeurs bien !»
Je la force à écouter, Igrek (Lien) et Hocus pocus (Lien), mais ça ne lui plait pas, je suis sur le point de lui faire écouter I Bring Da LULZ (Lien) ou PonySwag de Swagberg feat Maros (Lien) mais la sonnerie me force à laisser tomber.
Travail se poursuit avec le repassage sur les bords du chapeau, le gigolo retiré on se sert de la table pour étirer les rebords de chapeau parallèlement au moule.
Le travail s'achève par des coups de fer avec pattemouille humidifié sur l'ensemble du chapeau.
On cloue le résulta sur une planche de travail avec des épingles espagnoles (plus grande que des traditionnelles et surtout faite pour être tordue)

Ne restant plus qu'une demi-heure, monsieur Thomas, se passionne à nous raconter l'histoire complète du lycée.
L'hôtel particulier est passé de main en main, aux Allemands pendant la guerre ou hébergeant des Américains lors de la libération. Amusant, le batiment à toujours eu un étroit lien avec la mode.
Lorsque le château de la mouette avait été offert à la nouvelle reine Marie Antoinette, l'hôtel qui se trouvait alors dans la propriété accueillait certaine de ces modélistes personnel. A la révolution le premier propriétaire était avec son frère des brodeurs qui à leur morts léguèrent tout au jeune cousin. Il le fit agrandir mais nu pas vraiment le temps d'en profiter. La guerre éclata, étant juif il fut surement déporter. L'immeuble réquisitionné par les Allemands, où aux deuxièmes étages des ateliers de coutures furent installé.
Sur la porte de la salle des profs encore de l'époque on peut voir la légère trace une croix gammée.
La guerre finit des Américains furent hébergés, l'un épousa une Parisienne qui remarqua les anciens ateliers elle quitta alors son américain pour épouser un homme riche quelle conviant de racheter l'hôtel. Cet homme en étroit lien avec louis Vuitton pu payer de nouvelles rénovations grâce aux valises qu'il volait à son ami pour les revendre au marché noir.
Le couple, mauvais payeur et endetté, disparurent laissant l'hôtel et un immense lustre à la valeur tout aussi immense au coeur du bâtiment.
En 1951, l'hôtel fut enfin pour la première fois une école de couture.
Son discours s'acheva au même moment que l'heure.
Midi, plonger dans une autre histoire que celle de mon lycée, je descends vers le réfectoire avec la petite asiat' venant mon tour je lève la tête et enlève un écouteur pour entendre le surveillant parler. Froissant les sourcilles il tendit la main jusqu'à mon oreille pour me retire le second:
« Aller enlève les deux ! »
J'ai reculé de surprise, mon coeur s'emballa, mon souffle coupé par la peur, prenant son intrusion dans ma sphère personnelle comme une agression. Ignorant mon malaise il me demande mon nom, la voix trop tremblante pour parler je lui indique mon nom du doigt.
Je sens mon teint blanc et mes membres faibles, m'ignorant aussitôt une fois mon nom coché, je me débrouille toute seule pour me calmer.
J'ai hâte d'aller m'asseoir, mais le hasard parfois cruel je me dois d'attendre avec les autres que la seconde tournée sorte du four. Je regarde la petite asiat' partir avec la dernière assiette.
Après quinze minutes, ma frustration correctement installé, je suis enfin servie. Je m'assoie enfin.
Impossible de me calmer quand je porte à ma bouche ma nourriture encore clairement froide. Je relache mes épaules et soupire les yeux dans le vide. La petite asiat' trop concentrer à séparer les petits pois des carrottes ne me remarque pas.
Sa faute. La faute de cette espèce de grand con sorti de sa boue, de son coin de bouseux avec son accent à chier liquide comme la boue collé à sa grande gueule. Qu'il soit maudit.
Je sors sans presque rien mangé et monte suivie de la petite asiat' à la salle de math.
Je ne lui montre pas ma mauvaise humeur, mais reste silencieuse. Si seulement elle me laissait seule. Je regrette de ne pas avoir été plus froide les premiers jours.
Le surveillant de tout à l'heure arrive avec un sac sur le dos. Il dit un peu essoufflé que ce sac appartient à une fille de notre classe, je lui propose de le garder jusqu'à ce que la propriétaire arrive.
«Nan j'ai pas encore assez confiance. »
Euehksgnr ! Aaaaah !! Quel abrutie !!!! C'est ça casse-toi !

Math :
Une présentation rapide et le cours enchaîne, qui consiste principalement à réécrire les leçons du livre dans le cahier. La prof à la voix sec. Ne regarde personne dans les yeux et reste très distance.
Voilà un comportement que je devrai suivre.
Un peu avant la sonnerie, la tête de l'abrutie apparaît. Il m'explique que je vais être prise en photo, sort un numerique, prend la photo et disparait. Et me la montrer tu y as pensé ou tu préfères te mettre les doigts dans le cul?

Soulager de sortir, mais un poil énerver que la petite asiat' soit sur mes talons.
Dans le métro, nos chemins se séparent rapidement, enfin seule. Vite qu'elle se colle avec l'émo et que je sois libre de mes instants de solitude.
La journée s'achève avec tristesse, je rentre ma mère et ma soeur son revenu. C'est loin de me remonter le morale.
Ma mère qui, comme au téléphone, me poursuit de tous les côtés :
« Raconte-moi ta journée ! Raconte-moi ta journée ! Raconte-moi ta journée ! »
Je fini par lâcher qu'on doit avoir une blouse, avec autant de joie que si dieu lui-même avez répondu elle se précipite sur internet pour connaitre les bonnes adresses.
Elle trouve une boutique près de chez nous, m'oblige à y aller maintenant et me lance mes talons qui me frôlent le crane;
«-Tu cherches à me tuer ?!
-Oh t'exagère. ».

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